[Couplet 1: Kroc Blanc]
Tu le connais bien, il s’appelle Jean-Marie
Devant tes amis t’aimes le critiquer
Mais quand vient la nuit, tu l’ajoutes en ami
Ouais, sur son profil tu vas cliquer
En flippant de te faire piquer, mesurer l’indigence de ton avis
Tandis que certains se dédiabolisent
Je prends place à la droite du Menhir et là j’atomise
Dame Bien-Pensace, cette pucelle m’a été promise
Son hymen, un point de détail que du majeur je vandalise, oh !
Meeting à la sortie du bistro
Ici les mots se changent en coups de savate quand tu tises trop
86 piges, toujours paré à t’mettre une raclée
Il catche avec les mots et plus d’un gaucho s’est fait droiter
Les Français en apnée, peu d’entre eux ont su capter
La droiture d’un soldat répondant présent sans être appelé
Il est temps d’tourner la page, d’arrêter la politique
Attrape une plume Jean-Marie, fais toi plaisir sois prolifique
REFRAIN
A la droite du menhir, j’ai les nerfs
Tu délires : t’as cru qu’la France c’était un cirque ?
Mon grand, la farce ne dure qu’un cycle, j’crois
Qu’tu vas prendre tes cliques, tes claques
Repartir en Afrique avant qu’la guerre éclate
Faut pas qu’ta tête éclate !
Jean-Marie, ouais, Jean-Marie Le Pen
Il s’en bat l’oeil si ses propos te gènent
Il avance droit, avec la France pour emblème
Et toi t’appelles ça d’la haine ?
[Couplet 2: Amalek]
J’viens pas faire l’rabat joie ni d’certains des abats-jours
Mais vote le Pen, t’as pas l’choix, l’roy n’a pas fait son retour !
Depuis tout p’tit, j’porte ma croix et dans ma famille combien sont pour ?
Les profs gauchistes haïssaient ça, d’avoir l’fils d’un facho en cour
Les p’tits blancs d’mon quartier refusaient d’me serrer la main
Et avec les basanés ça s’tabassait en bas d’la tour
Pour l’ethnie, la famille, j’envoyais un aller-retour
C’était l’époque des aller-retours jusqu’en prison dans la cour
Être haï est un honneur, même trahi par sa couleur
Mitraillant ces donneurs de leçon pour le Sang et la Terre
Comme Tonton. T’as pas gagné cette élection
Mais c’était celle du roi des cons. Face à toi ces pédés fuient
Comme le rouquin d’Mantes-la-Jolie, t’as fait l’Indochine, l’Algérie !
De l’époque des Français street crédibles comme Mesrine
Jean-Marie le Pen, fier, dur comme le menhir
Pas comme ces putes qui nous vénèrent, bien sur j’vote Marine !
REFRAIN
A la droite du menhir, j’ai les nerfs
Tu délires : t’as cru qu’la France c’était un cirque ?
Mon grand, la farce ne dure qu’un cycle, j’crois
Qu’tu vas prendre tes cliques, tes claques
Repartir en Afrique avant qu’la guerre éclate
Faut pas qu’ta tête éclate !
Jean-Marie, ouais, Jean-Marie Le Pen
Il s’en bat l’oeil si ses propos te gènent
Il avance droit, avec la France pour emblème
Et toi t’appelles ça d’la haine ?
[Couplet 3: MC Amor]
Liberté, égalité, fraternité
La république est disloquée
Trois mots répétés par d’ignorants perroquets
Ce qui me rend triste c’est de nous voir nous faire niquer
Ouais ! J’ai l’droit d’véto
Je suis pas un bébé éprouvette, je suis pas né in-vitro
A ce qu'il parait, immigré rime avec prolo
Crois moi avec ta mère on a tiré le gros lot !
J’l’emmène au zoo pour l’aïd el kebir
Même si j’lui ai promis de jamais l’dire
Ouais ! C’est notre p’tit secret :
Ta mère elle kiffe trop mon cassoulet !
J’préfère mourir debout que de vivre à genoux
Que de tendre l’autre joue
Un p’tit couplet pour Jean-Marie
J’veux plus voir de socialopes dans les mairies !