Fishbach
De l’instinct
J’avoue, j’ai au cœur de ma folie
Une mémoire qui rêve d’un torticolis

Elle mort, elle mort, elle mort l’avenir au cou
Oui j’avoue, j’ai parfois le désir loup-garou

Ma bouche vit dans ta bouche
Mes yeux vivent dans tes yeux
Qu’est-ce qu’il me reste à part des gestes ?

Je ne veux pas de lait d’ânesse
Je ne veux pas de caresses
Sois-là, viens là, tais-toi, c’еst mon luxe

Ma vérité, ma richesse
Invinciblеs

Ma bouche vit dans ta bouche (vit dans ta bouche)
Mes yeux vivent dans tes yeux (vivent dans tes yeux)
Qu’est-ce qu’il me reste (qu’est-ce qu’il me reste) à part des gestes (à part des gestes) ?

Ma bouche vit dans ta bouche (vit dans ta bouche)
Mes yeux vivent dans tes yeux (vivent dans tes yeux)
Qu’est-ce qu’il me reste (qu’est-ce qu’il me reste) à part des gestes (à part des gestes) ?

Tu peux m’offrir des villes brisées, des lumières de désert
Je ne vois dans tes mains que des étangs malades
La vie est là, sévère, j’en fais partie
Je te prends, oui je te prends comme on prend un pli
Car j’ai de l’instinct et de la violence pour deux
Oui, j’ai de l’instinct et de la violence pour deux (oui)

Ma bouche vit dans ta bouche (vit dans ta bouche)
Mes yeux vivent dans tes yeux (vivent dans tes yeux)
Qu’est-ce qu’il me reste (qu’est-ce qu’il me reste) à part des gestes (à part des gestes) ?

Ma bouche vit dans ta bouche (vit dans ta bouche)
Mes yeux vivent dans tes yeux (vivent dans tes yeux)
Qu’est-ce qu’il me reste (qu’est-ce qu’il me reste) à part des gestes (à part des gestes) ?

Ma bouche vit (vit dans ta bouche)
Mes yeux vivent dans tes yeux (dans tes yeux)
Qu’est-ce qu’il me reste (à part des gestes) ?