Blaiz
Paradis Artificiel
Je n'vois que le désespoir du sans-abri qui s'interdit de rêver
Ce jeune qui se bute tous les soirs en espérant s'évader
N'écoute plus ses rents-pa et face à lui un rempart
Se couche tôt mais rentre tard
C'est dur de se dire que tes sentiments s'endurcissent
Dès lors que t'as connus la traîtrise
Que pour se forger faut morfler, avant de s'épanouir
Un frère part, ça laisse un vide
Monde de loup, dites-moi où sont les vrai dans un milieu aride
Où seuls les survivants seront les plus solides
Faire face à la lice-po, à quoi bon leur donner du métier
Je m'inspire, des moments difficiles
Pour trouver l'aisance d'écrire ma vie qui se reflète sur un bout de papier
Mélodie majestueuse, combien de fois m'a-tu bercé ?
Ouvert la porte d'une voix timide et scellée
La fraternité c'est ça qui m'emporte
Eviter d'être divisé, de se classer
Pour mieux s'placer au rang premier
De cette société qui nous enveloppe
Avant d'nous jeter comme une bouteille à la mer ou comme une michto en cloque
Même dans les villes les plus aisées on retrouve la misère qui peut t'attendre en bas de ta porte
La ville lumière comporte des côtés sombres
On s'y fait pas qu'des potes
Plus t'as de marrons sous les ongles, moins t'as d'billets dans les poches
Aujourd'hui pour plaire, faut se mentir a soi-même
Mes textes sont vrais, y'a du vécu derrière
Écrire avec le cœur
C'est tout ce que je sais faire donc forcément
J'en lâche une au frère
J 'ai des lacunes
Mais pas de parole en l'air
On s'aime avec nos défauts donc à la fin on s'fout en l'air
Mais c'est pas ça l'pire
J'apporte ma pierre à l édifice
A ceux qui ont vu leur frère partir
A ceux qui veulent mourir pour essayer de se sentir vivre
L'homme a peur de l'inconnu, dites moi ce que me réserve l'avenir
J'kick, sur des mélodies mélancolique et plongé dans mes insomnies, j'me renferme dans ma triste coquille
Dans la quelle s accumule, la routine, les splifs mon ancienne vie
Regrettable comme un vieux srhab a toi au card-pla
Et dans ma tête c'est instable, comme une muraille de Kapla
Et puis t'façon nique le ssé-pa
C'était déjà finit avant le CP
Et ça faut que mes frères le sachent
L'amour joue à cache-cache
Mais j'lai trouvé à 4 pâtes avec Cupidon
Mais ça c'est des conneries !
10 ans en arrière je revois mon père partir
Laissant derrière lui tout ce qu il avait à bâtir
Avec l'amour on sauve des vies
Et on s'offre des souvenirs qui n'ont pas de prix
Avec le sexe on saute des filles
Canette de redbull c'est parti
État de spleen técla le splif
Et c'est comme ça toutes les après midi
On m'a demandé de tourner la page
17 piges à m'écouter tu penses que j'ai déjà avec les cheveux gris
Mais moi je m'en branle de ton avis
T'imagine pas mon côté sombre
J'aimerai qu'elle m'écoute sur les ondes
Toujours la même angoisse de voir un pote qui tombe
Ouais c'est vrai que j'aime trainer le soir
Et voir Paris ma ville lumière
Sur le haut d'un toit avec mes srhab
On s'amuse ap et plus le temps passe
Plus je me retrouve dans une impasse
On se pourris avec la clope
Se détruit avec le teuch
Mais se guérit avec l'alcool
Voilà le train-train d'une jeunesse qui déconne