Limsa d’Aulnay
FF
[Intro]
Woof, woof
Limsa poto
Dojo F, Dojoklan, A.S.B, woof

[Refrain]
Avec nos vies d'chien, y'a d'quoi faire des histoires sans fin et des freestyles sans refrain (woof, woof)
Avec nos vies d'chien (woof, woof), y'a d'quoi faire des histoires sans fin et des freestyles sans refrain (woof, woof, woof, woof)
Rien n'a changé d'puis l'époque de la FF (rien), dehors, c'est la sère-mi, les couplets sont des requiem (woof, woof, woof, woof)
Rien n'a changé d'puis l'époque de la FF, sauf la gueule des gros bouffons sur les billets

[Couplet unique]
Ici, c'est l'enfer avec la Wi-Fi, j'te raconte ça cru, gros, y a pas d'édulcorant
Ils disent qu'on n'est pas français vu qu'on n'est pas d'ici, qu'on leur fait à l'envers comme la lecture du coran
Demi-haramiste, demi-pieux, pourtant y a pas d'demi-Dieu
J'aimerais redevenir mieux religieux mais j'ai un lifestyle de vicieux
Dans ma rue, les loups font peur comme quand l'daron dit : "Faut qu'on parle"
Il m'a dit : "Écoute ton cœur", j'ai dit : "Désolé papa mais y a des faux contacts"
Quand y a haja, vous êtes où ? Vous faites les fous juste parc'que vous êtes plus
Hamdullah, j'suis blindé, j'ai l'cœur qu'est bulletproof
Comment ça roule ? Ça roule comme sur des roulettes russes
Toi, si t'es bien tant mieux, poto, moi, c'est pas la vie qu'j'ai choisi
J'vais pas t'parler nois-chi, c'est l'9.3.6, moi aussi, j'viens d'un quartier qu'est moisi pareil que Noisy
J'pige plus rien, les p'tits volent, les p'tites sucent, adoptent un style de vie épicurien, on s'voit, on baise et puis plus rien
Wesh, mon poto Kimpembe, dis-leur que j'ai l'jeu sous la semelle comme Riquelme
Fuis les keufs et les meufs qui disent m'aimer quand j'étais en galère, y a personne qui m'aidait
Ils s'font des gâteries, des pâtisseries, dans c'rap de merde, beaucoup d'putes, d'illettrés
Quand c'rappeur m'a dit : "Tu sais pas qui j'suis", là, j'ai capté qu'il savait même plus qui il était
Car l'succès monte à la tête, tu fais l'Montana, mon gars, t'fais honte à la tess
Tu veux voir ton père à La Mecque mais t'en parles, wesh gros sac, avec un teh à l'amné
On s'fait du mal, jamais on perdra à l'admettre
J'insulte pas les mères, j'ai déjà du mal avec le mal qu'j'ai pu faire à la mienne
Les faits divers, ici, gros sac, c'est commun d'y être
Vu qu'pour eux, la couleur définit notre valeur comme un billet, j'm'évalue à dix yens
Pas besoin d'être voyant, poto, avec les politiques, normal que l'cordon lâche (logique)
On a p't-être des dégaines de voyous mais wallah, c'est eux qu'en ont l'âme
Les rappeurs, y en a très peu qui s'respectent, beaucoup qui s'disent tech-tech'
Vu qu'y'a peu d'lean qui s'tizz, j'me rachèterai pas avec un KissKissBankBank
J'suis foncièrement bon contrairement à ces rappeurs qu'ont rien à dire mais qui s'répètent
Nique les kisdés, depuis deux mois t'sais la France est coupée en deux moitiés
Deux moitiés qui s'détestent
[Refrain]
Avec nos vies d'chien, y'a d'quoi faire des histoires sans fin et des freestyles sans refrain (woof, woof)
Avec nos vies d'chien, y'a d'quoi faire des histoires sans fin et des freestyles sans refrain (woof, woof, woof, woof)
Rien n'a changé d'puis l'époque de la FF (rien), dehors, c'est la sère-mi, les couplets sont des requiem (woof, woof, woof, woof)
Rien n'a changé d'puis l'époque de la FF, sauf la gueule des gros bouffons sur les billets

[Outro]
Avec nos vies d'chien
Avec nos vies d'chien
Avec nos vies d'chien