Allumées les lanternes rouges
Le palais se transforme en bouge
La viande est rouge, le vin est rouge
Le sang est rouge, les sexes bougent
Le vin couve et l´orgie s´attise
Les rires deviennent gras comme des porcs
Les voiles de deuil font du strip-tease
Le noir devient multicolore
Du beau, du bon, du grand roi
Voyez mon beau père, le crapaud
Du beau, du bon, du grand roi
Grossir et devenir pourceau
Les doigts gras tachent les corsages
Ils glissent de seins jusqu´en croupes
Les mains préparent le voyage
Les peaux s´appellent, les corps se groupent
D´après les mains, il sont bien douze
A s´emmêler en sarabande
Ces apôtres de la partouze
Si pleins, si saouls, qu´aucun ne bande
Du beau, du bon, du grand roi
Voyez mon beau père, le crapaud
Du beau, du bon, du grand roi
Grossir et devenir pourceau
Ce chien de roi, ce roi des chiens
La queue en baguette de tambour
Qui en rotant du vin du Rhin
Prend la reine et lui fait l´amour
Du beau, du bon, du grand roi
Voyez mon beau père, le crapaud
Du beau, du bon, du grand roi
Grossir et devenir pourceau