[Paroles de "Centurion"]
[Intro]
Wesh Alpraz, t'es chaud ou quoi ?
Yeah (yeah, yeah, yeah)
[Couplet 1]
J'ai cherché le bonheur toujours au même endroit et j'm'étonne encore à chaque fois qu'j'suis déçu
Eux n'ont pas compris qu'on n'enlève pas la merde en mettant un beau tapis par-dessus
On m'a dit : "Ce qui monte finit par descendre", erreurs de mon père m'ont tant appris
Solitude et haine, mes plus grands amis, sache qu'on ira tout au fond pour prendre appui
J'ai mal à la tête, j'pourrais m'arracher la pеau, aller jusqu'à manier la faux
Le casquе sparte, cinq ans qu'j'ai pas bu un verre, cinq ans qu'j'ai pas vu ma mère
Si j'ouvre la porte, il faut que j'mette mon imperméable : est-ce que Dieu regretta c'qu'il créa ?
Si moi, j'l'ai fait, pourquoi tu l'fais as-p ? J'préfère être honnête plutôt qu'agréable
Si j't'explique de quoi il retourne vraiment, soit tu comprends pas, soit tu prends d'l'âge
Tout le chemin que j'ai parcouru jusqu'ici, c'est juste la première de tant d'marches
Grandir plus vite que l'temps passe, regarde comme formidable est le grand œuvre
Et les rêves qu'on avait, la vie nous les a pris, ils se sont étouffés dans l'œuf
Sans mon père, j'aurais sûrement fini vaurien, j'aurais glissé, tout comme celui qui porte trop de midi-chloriens
J'suis Johnny Cash, aujourd'hui, j'me fais du mal pour savoir si je ressens
Regarde l'Histoire, et dis-moi au nom de quoi ont-ils fait couler le sang
Le cœur sous scellés, c'est quand la dernière fois que j'ai vu le Soleil ?
J'ai grandi sans love, pour savoir où je vais, j'fais tourner le silex
Il m'faudrait des œillères, j'aperçois les routes qu'il n'faut pas qu'je prenne
Distant pour que personne ne voit qu'je saigne, j'ai l'impression de porter le masque de Kane
[Refrain]
Le trop facile, mon frérot, c'est un piège (piège)
Elles sont en nous, les forteresses qu'on assiège
Tellement de mots, il faudrait qu'on abrège ('brège)
Moi, j'trouve ça beau, une tache de sang dans la neige
Le trop facile, mon frérot, c'est un piège (piège)
Elles sont en nous, les forteresses qu'on assiège
Tellement de mots, il faudrait qu'on abrège ('brège)
Moi, j'trouve ça beau, une tache de sang dans la neige
[Couplet 2]
"À quoi bon ? C'est pas la peine", c'est comme ça que parle le lâche dans ma tête
Les cerveaux peuvent bien oublier, mais j'peux t'dire que les âmes s'en rappellent
J'ai compris que ceux qui peuvent te nuire sont les plus proches depuis Vegeta et Nappa
Me comprendre, ils en sont incapables, mes cicatrices, on les voit pas
J'fais partie d'une sorte unique, eux, c'est des opportunistes
Mais on verra bien si devant la mort, tu nies, j'attendrai au bord du Nil
Tatoué comme les triades ; 9 heures - 17 heures, gros, pour moi, c'est pas viable
Sur l'épaule, un singe, c'est comme si j'vois l'monde depuis derrière les grillages
L'anxiété, c'est la dictature, t'imagines pas tout c'que ça m'empêche de faire
Ingénieux dans la souffrance, on a le taureau d'airain et la Vierge de fer
Mon cœur veut leur tendre la main, ma tête a trop peur qu'on lui casse le poignet
C'est tellement plus facile de faire du mal, on peut te planter, mais pas te soigner
[Refrain]
Le trop facile, mon frérot, c'est un piège (piège)
Elles sont en nous, les forteresses qu'on assiège
Tellement de mots, il faudrait qu'on abrège ('brège)
Moi, j'trouve ça beau, une tache de sang dans la neige
Le trop facile, mon frérot, c'est un piège (piège)
Elles sont en nous, les forteresses qu'on assiège
Tellement de mots, il faudrait qu'on abrège ('brège)
Moi, j'trouve ça beau, une tache de sang dans la neige
[Outro]
Wesh Alpraz, t'es chaud ou quoi ?