Wallen
Raconte moi madagh
Combien de trésors dorment ensevelis
Je suis un pirate, au large d'un corps, au large d'un ami je suis
L'Everest est au pied de nos lits, au milieu d'un tas de briques
Harnachés comme on peut au dessus du vide
Et toi qui mènes la cordée, agrippé
C'est mon cœur qui se balance au tien, cloué, cloué
Les mains plongées dans l'eau sale d'une vaisselle
Une femme, et des tasses, pétées en pleine porcelaine
Justement celles
Justemment celles
Que l'on aimait
Justement celles que l'on aimait
Justement
Justement Sidi, Sidi
Oh celles que l'on aimait

Oh mon amour, raconte moi Madagh
Et puis comment Sidi
Et puis, comment la vie
Dans mes entrailles
Dans mes entraille
Regarde comme je suis fait(e)
Seigneur regarde comme je suis fait(e)
Tu nous as livré l'âme en pièces, détachées
Tout au long de cette chaîne il n'y a rien d'entier
Et je ne quitterai pas des yeux ce défilé troublant
Quelque part, sur ce tapis volant
Il y a celle
Il y a celle qu'il me manquait
Justement celle qu'il me fallait
Justement
Justement Sidi, Sidi
Il y a celle qui me manquait 

Ils viennent s'échouer sur mes ruines, mes soupirs
Et je les vois venir
Je suis, je suis une digue
À chaque bout du fil, il y a nos humeurs
Quelqu'un qui dit "Je t'aime" et l'autre qui a peur
Qui a peur
De guerres remplis nous sommes
Mais l'Histoire ne les retiendra pas
C'est une armée contre un seul Homme
Là-dedans
Là-dedans il y a celle qui me terrasse
Et celle qui me demande grâce
Droit devant
Droit devant
Justement il y a celle qui nous appelle
Et je les entends déjà
Et je les entends