Pascal Obispo
Ce qu’on voit... allée Rimbaud
Ce qu'on voit derrière les grilles
C'est pas le sourire des filles
Ce qu'on boit depuis le ruisseau
C'est pas le sang du Bordeaux
Ce que l'on voit derrière les nuages
C'est pas le grand paysage
De la faille du grand Canyon
Qui ne dérange plus personne

Ce que l'on voit...
Ce qu'on entend...
De la pluie ou bien du vent
C'est une saison qui se perd
C'est l'enfer
C'est l'enfer

Ce qu'on entend sur les plages
C'est pas le grand cri sauvage
D'un poète de dix-sept ans
Qui vend des glaces pour un temps

Y a pas de poèmes sans je t'aime
Sans Rimbaud et sans Verlaine
Sans un cœur pur sous la peau
Sans musique et des sanglots