Pascal Obispo
Sans l’oublier
Sans l'oublier, on peut fuir ce qu'on aime
On peut bannir son nom de ses discours
Et, de l'absence implorant le secours
Se dérober à ce maître suprême
Sans l'oublier !
Sans l'oublier !
Sans l'oublier !

Sans l'oublier, j'ai vu l'eau, dans sa course
Porter au loin la vie à d'autres fleurs ;
Fuyant alors le gazon sans couleurs
J'imitai l'eau fuyant loin de la source
Sans l'oublier !
Sans l'oublier !
Sans l'oublier !

Sans oublier une voix triste et tendre
Oh ! que de jours j'ai vus naître et finir !
Je la redoute encore dans l'avenir :
C'est une voix que l'on cesse d'entendre
Que l'on cesse d'entendre...
C'est une voix que l'on cesse d'entendre
Sans l'oublier ! Oh...
Sans l'oublier !
Sans l'oublier !
Sans l'oublier !