Bazoo
Bref
Y’a beaucoup de gens qui me demandent
"Mais qu’est-ce qu’il t’a pris de faire du rap ?"
A vrai dire, j’en sais vraiment rien
Tout ce que je sais, c’est que je le fais bien

Tout d’abord nique les condés, j’aime pas leur comportement
Y’a de quoi remplir une piscine avec tout leurs débordements
Entre la musique et la street, c’est moi le raccordement
Trop de fils de putain, je milite pour l’avortement
Maman m’avait prévenu pour Jean-Marie : « Ce porc te ment »
Un peu émotif, je sais, pardonnez mes emportements
J’ouvre les fenêtre du rap çais-fran, vu que ça décape fortement
Et t’en redemande, je donne le fond, la forme, tout ça sans ornement
Paris, c’est ma ville, mon département
Coffee G sur la cuirasse, on prépare un débarquement
Ils ne réparent ni leurs erreurs, ni nos appartements
L’islam, c’est plus un débat, à ce stade, c’est de l’acharnement
L’occident prêche la paix avec des bombardements
La rue fait des étincelles, c’est une bombe à retardement
Papa m’avait prévenu pour Nicolas : « Ce bâtard te ment »
Quand à Zemmour, il mérite bien plus qu’un entartement
Ça sort des sons rincés et ça se plaint du téléchargement
C’est ça quand on confond l’ouverture et l’écartement
Les récits d’un jeune adulte, l’exposé d’un garnement
T’es suicidaire ? Rends-toi utile, fais-toi exploser au parlement
Trempe ma plume dans la nitro, c’est de l’armement
Tend l’oreille sur mes mots, cultive tes tympans calmement
Mon blaze gravé sur l’asphalte en guise d’émargement
Bazoo, meilleur que toi ? Oui, largement