[Couplet 1: L'enfant Pavé]
Nulle part où courir face à la fatalité du sort humain
Trop nombreux à caler, la vie hors des mains
À la recherche d’échappatoire, de sas
Je m’échappe malgré l’entonnoir de mes idées noires
À quoi faut-il encore croire ? À quoi faut-il encore boire ?
Sans avoir le temps d’espérer ?
J’ai du mal à discerner le faux du vrai puisque tout se monnaie
Là bas, dans l’indécence de nos vies rances
Ou buildings et bitume mènent la danse
J’y suis donc j’y pense, j’avance malgré cette flemme immense
Innée, comme éduquée, inculquée par la vie et ses ratés
Le monde ce grand foutoir
Où les mieux lotis chillent au réfectoire
Loin des trottoirs d’ici où d’ailleurs
Trop judiciaires sont les erreurs
L’Enfant, l’amateur de Jack Herrer
Le monde, ce film d’horreur

[Refrain: Balo & L'enfant Pavé]x2
Mais est-ce à cause du temps qui passe ?
Que ma plume et mes pensées sont lasses
Mais est-ce à cause du temps qui passe ?
Que pour ma tête les mots sont des sas

[Couplet 2: Balo]
J’ai la mémoire vive pleine de souvenirs qui me harcèlent
Me rappellent que je passe à côté de l’essentiel
La merde collée aux semelles, je vois l’objectif
Pour m’aider à combler le manque affectif
L’amour c’est nocif, trop le sosie de mon père
Infidèle et solitaire et le même ulcère
Qui me bousille l’estomac, pulsion douloureuse
Et putain qu’est-ce que la santé est précieuse
Vitale et ce qui me freine dans mon élan
Le temps qui passe a des allures de dépôt de bilan
Quand la maladie dévaste les souvenirs qui déferlent
La chaîne humaine a perdu une de ses perles
Ça pue l’anesthésiant aux funérailles
La vie un feu d’artifice ou un feu de paille
L’amour c’est nocif, mais sans toi je dépéris
Avant que le fil de la vie ne m’asphyxie
Ce que tu gagnes d’un côté, tu le perds de l’autre
Ce que l’amitié te donne, le succès le donne à un autre
Si on n’a plus rien à se dire, c’est dû aux circonstances
De la vie qui font interférence

[Refrain: Balo & L'enfant Pavé]x2