Rezinsky
La nuit s'arrête
[Pepso Stavinksy]
[ ?] et crachant les glaires matinaux et je vais me [ ?], pourtant j’m’arrache sûrement plus qu’à mes 24 ans
Paye ton euphémisme avant de payer ta cirrhose, un dernier remontant, c’te année j’ai tellement de potes qui fête leur trente ans
Impossible que j’esquive de danser le calypso peut être que la fête peut durer encore dix ans sans femme et sans enfants
Mais je respire peu, la tête dans ce caniveau pour cacher mon ulcère je pestifère avec une telle éloquence
Alors j’attends la crise de la trentaine et l’heure de l’inventaire, à compter le temps qu’on perd à se foutre en l’air
Nombres d’appartements où j’ai logés sans appartenance, en quête de mouvement mais toujours dans un aller-retour
Nombres de capotes usagées où j’ai déposé ma semence, amoureux de la romance mais toujours autant flipper par le couple
Nombre de fois où mes parents m’ont vu revenir squatter ma chambre d’adolescent pour un court ou long séjour

[Refrain]
Foutez-moi la paix, on verra après, après quoi ? Après que la nuit s’arrête
Arrête-moi on est déjà plein dans ma tête à se faire la guerre
Foutez, on pensera après, après quoi ? Après que la nuit s’arrête
Arrête-moi on est déjà pleins dans ma tête à se faire la guerre

A l’aube je me sens invisible, plus vraiment indécis, ressent l’attraction des corps quand le soleil commence à éclore
L’alcool me donne des ailes et si je trouve cette fille j’oserais lui dire « Je t’aime pour la vie » juste pour qu’elle m’emmène chez elle
Et puis on fera l’amour, bah voyons sans protection chérie, on ne laissera pas un bout de latex déchirer le feu de l’action cette nuit
Et comme des avatars on partira sans se dire au revoir, partage juste l’effet miroir d’une dernière folie d’un soir
Et si c’était qu’un soir mais chaque Lundi on se lance à l’esseulé, ces cœurs sans [?] répètent le même schéma quinze fois
Ce n’est pas ce genre d’état d’âme qui me stopperont dans mes exploits, j’attends même plus la femme qui me dira de faire un autre choix
J’préfère boire pour préserver l’illusion d’être libre, maquiller ma solitude et faire sourire mes humeurs dépressives
Et comme Tina chanter « Mi Amore » dans un bar vide tout en serrant fort entre mes bras une bouteille de tequila

[Ourdia]
Ne t’endors pas mi amor, chantons et buvons encore
Jusqu’à ce que la nuit s’arrête, il me reste cigarette
Alors foutez nous la paix, on pensera après
[Pespo]
Refrain x1

[Ourdia]
Ferme les rideaux, ne laissent pas entrer le soleil
Ce n’est pas le ciel qui cri, c’est la Lune qui réfléchit
Mais, comment tu t’appelles ? Je t’avoue je m’en fous
Réchauffe-moi et c’est tout, ivre dès l’aube je traîne tard
Je préfère tourner en rond
Jusqu’à ce que la nuit s’arrête

[Pespo]
Refrain x1