Martha Wainwright
Me glisser sous ta peau
Me glisser sous ta peau pour atteindre la lumière
Me blottir dans ta chair et flotter dans les airs
Me nicher dans ton ventre et nager dans les mers
Oublier un instant mes lambeaux de misère
Disparaître un moment de la surface de la terre
Chasser les feuilles mortes, les cendres, les poussières
Je ne sais pas arrêter les torrents
Nos souffles réparent la course du vent
Gonflés d'un hurlement, d'un égarement
T'aimes bien le copier coller, moi non
Soufflées les blessures, la mémoire des morsures
Oubliés les tonnerres, les fracas, les brisures
Dépasser les frontières des doutes et des cassures
Arracher les barreaux, les crochets et les fers
Rejeter les bois noirs des parois de l'hiver
Sécher les yeux, les pleurs et les larmes amères
Je ne sais pas arrêter les torrents
Nos souffles réparent la course du vent
Gonflés d'un hurlement, d'un égarement
Laissée dans la lueur, enlacée dans ta bouche
Se fondre dans la douceur du mystère et dans ton souffle
S'évanouir dans le ciel d'une caresse éternelle
Je ne sais pas arrêter les torrents
Nos souffles réparent la course du vent
Je ne sais pas arrêter les torrents
Nos souffles réparent la course du vent
Gonflés d'un hurlement, d'un égarement