Allez, j’arrête d’écrire pour que ce soit beau
Je cesse de croire que c’est si important quand ça sonne
Je laisse enfin couler le stylo, on verra ce que ça donne
Ca fait des semaines que je tourne autour de la peur
Que je voudrais en parler
Des semaines que mon labeur se résume à chercher
A débusquer un début, amorcer le processus
Effacer les postures pour une vraie mise à nu
Mais là le stylo freine, il bloque ma progression
Rien, ou si peu, ne sort de ce genre de malsaine mission
Ma peine se terre dans le silence
Comme un acouphène, une nuisance
Une frustration qui vous lance
Ma haine ? J’ai pas de haine, que pour moi
Parce que je fais l’erreur de me juger avant de te juger toi
Et je constate que dans les yeux de beaucoup
Bah je suis l’idiot par excellence
Léger, relou, celui qui n’a pas géré sa crise d’adolescence
A tout ça j’ai des arguments mais voilà
Ces gens-là, qui aiment sans raison, détestent sans raison
Et j’y vois là, aimer et détester sans raison
Une des définitions du mot passion
Oui j’y vois là, aimer et détester sans raison
Une des définitions du mot passion
Je dis ces gens-là, auxquels je fais référence
C’est sûrement moi parfois, dans d’autres circonstances
Alors je pardonne même les cons parce que je comprends que
On arrive à ces conclusions en substituant l’affection par des bleus
Je pardonne même les cons parce que je comprends que
On arrive à ces conclusions en substituant l’affection par des bleus
La peur s’installe dans chaque décision, chaque constat
Chaque regard qu’on porte sur nos beaux horizons
D’abord on s’inquiète et puis ça ronge
Alors on décrète qu’on va sécuriser le futur pour que ça s’arrange
On fuit l’aventure, je l’ai dit tant et plus
On fuit même sa propre nature pour être celui qu’on a toujours voulu
Attention à la suite, attention à l’avenir
Attention à la fuite, à ce que tu pourrais devenir
On a peur des maladies, des conflits
Peur pour son petit paradis qu’on s’est construit
Peur pour sa descendance, inquiet de la prise en charge de nos aïeux
De la décence qu’on se doit d’avoir pour sa propre ascendance
Peur de l’absence, peur d’être le pavé dans la mare de l’indécence
Peur d’en avoir bien trop vite trop marre
Peur de l’occasion en or
Peur qu’Eminem n’ait pas tort, tu sais
Peur de l’avoir laissé filer : mon moment, mon instant, ma chance
Tant pis, la peur au tapis
Chaque jour est une nouvelle naissance
Le courage, c’est la peur qu’on affronte, c’est exorciser la honte
C’est régler ses comptes avant de dire dommage
Le courage, c’est la peur qu’on affronte : quand on a de la glace dans le sang
C’est d’en amorcer la fonte
Le courage, c’est la peur qu’on affronte, c’est exorciser la honte
C’est régler ses comptes avant de dire dommage
Le courage, c’est la peur qu’on affronte : quand on a de la glace dans le sang
C’est d’en amorcer la fonte
Le courage, c’est la peur qu’on affronte, c’est exorciser la honte
C’est régler ses comptes avant de dire dommage
Le courage, c’est la peur qu’on affronte : quand on a de la glace dans le sang
C’est d’en amorcer la fonte
Le courage, c’est la peur qu’on affronte, c’est exorciser la honte
C’est régler ses comptes avant de dire dommage
Le courage, c’est la peur qu’on affronte : quand on a de la glace dans le sang
C’est d’en amorcer la fonte
C’est la peur qu’on affronte
C’est la peur qu’on affronte
C’est la peur qu’on affronte : quand on a de la glace dans le sang
C’est d’en amorcer la fonte