Je sais pas prévoir mes états d'âme, je sais pas

Je peux sentir monter les larmes sans comprendre pourquoi
Mais je sais me tenir alors j'intériorise
Et puis je laisse venir ce qui me terrorise

J'accueille mes démons comme des copains
Mes rebonds comme des soutiens
Et j’accepte bien les très hauts les très bas, les très hauts les très bas
Mon ego qui se débat pour mеner le combat
De rеcevoir ce qui rassure ou qui offense, avec la même indifférence
Ce qui rassure ou qui offense, avec la même indifférence

Ce qui compte, c’est de savoir qu’on est pas constant
Que la route est longue, longue et depuis tout ce temps

Que depuis tout ce temps

On commence à savoir qu’il faut pas trop se fier
Aux immenses désespoirs, aux joies injustifiées
Aux grandes montées, aux grandes descentes
N’importe quelle pente, si elle est trop violente

Le chemin c’est le bon
Il est sinueux c’est tout
Mais il sera beau partout tant qu’il sera sincère
Avec ses moments rose, avec ses moments de guerre
Avec ses quelques pauses où tout paraît très clair
Et puis d’un coup, sans qu’on y comprenne rien du tout
Ça devient tout flou, tout flou
[Refrain]
C’est ok, ça ira, c’est comme ça que t’es fait
Ça passera, ça reviendra, ça fera le même effet
Dis-toi bien chaque fois, ça n’est que passager
Ça n’est que passager
Ça n’est que passager

Je sais pas prévoir mes états d’âme c’est vrai
Mais bon je commence à savoir les dompter
Ça veut pas dire les mettre au pas, ça veut pas dire régner
C’est juste un tout petit pas en arrière pour voir vrai
Ce que ton corps t’annonce comme une grande gravité
Le corps annonce trop fort, je le sais depuis que j’suis né
Alors autant attendre puisque c’est passager
On l’a dit, c’est vrai, ça n’est que passager
Respire
Aussi fort que ton corps te le dit
Aussi fort que ton corps te le dit

Ce qui compte, compte, c’est de savoir qu’on est pas constant
Que la route est longue, longue, et pendant tout ce temps

Pendant tout ce temps

Bien sûr qu’on va encore changer
Bien sûr qu’on est pas fini
Bien sûr qu’on va progresser
Vieillir c’est de la sagesse qui grandit
Mais y en a tellement des gens tu sais
Y en a tellement qui omettent
Que le plus grand danger qui les guette
C’est d’oublier qu’un jour ça s’arrête

Trop peu de temps pour te laisser tranquille
Trop peu de temps pour t’aimer
Trop peu de temps pour te dire c’est facile
Il suffirait de se laisser aller

Trop peu de temps pour te laisser tranquille
Trop peu de temps pour t’aimer
Trop peu de temps pour dire c’est facile
Il suffirait de se laisser aller

[Refrain]
C’est ok ça ira, c’est comme ça qu’on est fait
Ça passera, ça reviendra, ça ref’ra le même effet
Dis-toi bien à chaque fois, ça n’est que passager
Ça va te soulager
Ça n’est que passager