Ben Mazué
La princesse et le dictateur, Pt. 18 (Live à L’Olympia)
[Paroles de "La princesse et le dictateur, Pt. 18 (Live à L’Olympia) "]

[Ben Mazué chante J'attends]
[Couplet 1]
C'est entièrement de ma faute, sache-le ça
Si, nous deux ça chancelle souvent
Non ce n'est pas de ta faute, sache-le ça
Si, nous deux ça tangue de temps en temps
J'aimerais tant que ça marche que je ne te dis pas tout
Pour que tu me reviennes heureuse
J'aimerais tant que ça marche que je ne te dis pas tout
Mais j'ai jamais cessé d'être amoureuse (ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh)
Alors j'attends que la vie passe, que le temps fasse son effet (ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh)
Et j'ai peur quand j'y pense, d'oublier qui j'étais mais...

[Refrain]
J'attends de ton envie, qu'elle ressuscite
J'attends de ta colère, qu'elle se dissipe
J'attends de mon espoir, qu'il se décide
Maintenant, à prendre les choses en main
J'attends de ton désir, qu'il réussisse
J'attends de nos enfants, qu'ils s'épanouissent
J'attends de moi, que je m'évanouisse
Devant ce qui m'attend pour demain

[Couplet 2]
On retiendra de notre ambition qu'elle était digne
Avec un soupçon d'utopie
On retiendra de notre passion qu'elle était fine
Pas du genre de celles qui détruisent
Mais j'aimerais tant que ça marche
Que je m'habituerai à remettre mon titre en jeu
J'aimerais tant que ça marche
Que je recommencerais s'il fallait, même si je pense qu'on peut faire encore mieux
[Pont]
Ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh
Alors j'attends que la vie passe, que le temps fasse son effet
Ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh
J'ai peur quand j'y pense, de m'éroder, de m'user

[Refrain]
J'attends de ton envie, qu'elle ressuscite
J'attends de ta colère, qu'elle se dissipe
J'attends de mon espoir, qu'il se décide
Maintenant, à prendre les choses en main
J'attends de ton désir, qu'il réussisse
J'attends de nos enfants, qu'ils s'épanouissent
J'attends de moi, que je m'évanouisse
Devant ce qui m'attend pour demain

[Post-refrain]
Oh, pour demain, pour demain, pour demain
Ouh-ouh-ouh
Ouh-ouh-ouh
Ouh-ouh-ouh

[Ben Mazué parle]
Voilà, ça fait 55 minutes que je vous parle et finalement je vous ai fait quoi, un quart d'heure de ce film. Hein j'ai posé le cadre, j'ai décrit les personnages, un peu du début de l'embrouille. Mais en vérité il me faudrait cinq heures pour raconter tout le film et les cinq heures vous les avez pas. En tout cas moi je les ai pas. Et puis j'imagine que vous avez compris, l'écriture de ce film, elle est rythmée par mon propre vécu, et il me faut vivre encore un peu. Ce qui est sur c'est que étant donné mon côté sucré, voire liquoreux, voir carrément chamallowtesque. Il est très probable que quoi qu'il arrive dans ma vie, dans mon film je décide qu'ils arrivent à négocier ce virage. Que ça les emporte mais qu'ils remportent la partie. Pour mettre un peu de Walt Disney dans mon paysage, une issue à la "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants", sauf que là ce sera "Ils se re-marièrent et n'eurent pas beaucoup d'enfants" parce que là ça va, ça y est ils en ont déjà mais disons qu'ils essayèrent beaucoup mais en prenant les précautions nécessaires pour que ça ne fonctionne pas. Et quoi, quoi qu'il advienne, j'suis désormais persuadé que même si l'on doute, même si on tangue, même si c'est très loin d'être ce qu'on avait prévu. L'amour, sous bien des formes, vaut le coup d'être vécu. Et parce qu'il est bienveillant, non l'amour c'est pas de l'humanitaire. Mais parce que s'en priver c'est se protéger du pire mais c'est renoncer au meilleur. Alors tant qu'il y a de l'amour, des efforts, des retours et des corps qui se disent encore oui. Tant qu'il y a tout autour du décor des cœurs qui disent d'accord et qui ont encore envie. Alors on a encore à vivre, alors on est encore en vie; on est encore en vie, on est encore en vie

[Voix-off]
Là j'entre et je sors en courant pour saluer le public, un peu comme les gens de théâtre. J'adore ce truc là d'entrer et sortir en courant là
Applaudissements (plein d'applaudissements)