Zesau
Gosse Du Monde
[Couplet 1 : Zesau]
On n’organise pas d’soirées VIP
Mon histoire est dans les vapeurs d’shit
Range tes punchlines on va t’shooter
Comme un pointeur petite
Donnant-donnant, ouais c’est violent
Comme un petit reproduisant les actes
Des parents, des parents cata
J’pense qu’à gratter ma part du gâteau
Persona non grata, boycottée gratos
Gros tu suis plus quand ça court
T’attends qu’la vie te taille un pantacourt
On connaît par cœur
Y’a des morts par principe
Aussi têtu comme à l’époque
Où l’on choquait l’instit’
J’ferai pas un speech sur ce beat
Donne pas d’estime pour ces suce-bites
On garde juste un œil sur l’biff

[Refrain : Zesau]
Gosse du monde, le quartier t’viole
Chaque fois qu’les shmitts t’écartent les beujs
Tu crois qu’le quartier t’viole
Et y’a qu’le Diable qui rigole
Quand le quartier t’viole
Chaque fois qu’les shmitts t’écartent les beujs
Tu crois qu’le quartier t’viole
[Pont : Zesau] (x2)
Et si on avait fait qu’du rap
On n’aurait p't-être plus rien à dire
Si pour nous y’avait plus d’épreuves
On n’aurait p’t-être plus rien à vivre

[Refrain : Zesau]
Gosse du monde, le quartier t’viole
Chaque fois qu’les shmitts t’écartent les beujs
Tu crois qu’le quartier t’viole
Mais y’a qu’le Diable qui rigole
Quand le quartier t’viole
Chaque fois qu’les shmitts t’écartent les beujs
Tu crois qu’le quartier t’viole

[Couplet 2 : Nessbeal]
Internationale misère, il prie dans l’ombre
Les gosses qui montent
Personne pose d’gerbe sur sa tombe
Pleure en silence
Les blessures sont profondes
C’est un dentiste
D’une AK-47 cap sur l’tiers-monde
Chaque coin du monde
Un gosse tombe d’mort violente
A chaque seconde
Faudra pas t’précipiter
Si tu veux pas précipiter ta perte
On fait la guerre au bord d’un précipice
On va pas s’contenter des miettes
Du neuf-quatre au zéro-quatre
XXX, on s’en bat les couilles
Rappe à perte, marié à la street
Prend perpèt’, suicidaire
Nique sa vie sur un coup d’tête
S’faire sauter la boîte crânienne
Fume la weed jamaïcaine
Vodka pour moi et mes problèmes
C’est la merde dans ma vie
Mais la cité j’l’aime
J’ai pas fini d’purger ma peine
Gosse du monde va pas s’couper les veines
Chez moi personne n’arrache les vieilles
Dimanche sans fin c’est tous les jours pareil khey
[Refrain : Zesau]
Gosse du monde, le quartier t’viole
Chaque fois qu’les shmitts t’écartent les beujs
Tu crois qu’le quartier t’viole
Et y’a qu’le Diable qui rigole
Quand le quartier t’viole
Chaque fois qu’les shmitts t’écartent les beujs
Tu crois qu’le quartier t’viole

[Pont : Zesau] (x2)
Et si on avait fait qu’du rap
On n’aurait p’t-être plus rien à dire
Si pour nous y’avait plus d’épreuves
On n’aurait p’t-être plus rien à vivre

[Refrain : Zesau]
Gosse du monde, le quartier t’viole
Chaque fois qu’les shmitts t’écartent les beujs
Tu crois qu’le quartier t’viole
Mais y’a qu’le Diable qui rigole
Quand le quartier t’viole
Chaque fois qu’les shmitts t’écartent les beujs
Tu crois qu’le quartier t’viole

[Couplet 3 : Zesau]
Ça fait trop d’flows pour un seul homme
Dans une ligne droite mais j’slalome
L’État qui t’sodome parc’que l’Sheitan tu galoches
Avale, sale conne, ma voix dans la vallonne
Toujours les mêmes qui charbonnent
J’suis venu changer la putain d’donne
Shoot à Babylone, jamais je n’abandonne
Sur la pente ils savonnent
Y’a ceux qui s’vantent comme des salopes
Mais regarde c’qui s’vend, et alors ?
J’vois les temps qui changent, et alors ?
Prennent un chemin étrange, et alors ?
Disent qu’il va falloir qu’ils s’vengent, et alors ?
C’est pour nos gosses du monde tous accusés à tord
Le cœur arraché comme par une bombe
C’est ça le vrai hardocre
C’est pour les vrais à bord, on reste vrais à mort
La rue t’a terrassé, quitte a jeter un sort, tu montes
[Refrain : Zesau]
Gosse du monde, le quartier t’viole
Chaque fois qu’les shmitts t’écartent les beujs
Tu crois qu’le quartier t’viole
Et y’a qu’le Diable qui rigole
Quand le quartier t’viole
Chaque fois qu’les shmitts t’écartent les beujs
Tu crois qu’le quartier t’viole

[Pont : Zesau] (x2)
Et si on avait fait qu’du rap
On n’aurait p’t-être plus rien à dire
Si pour nous y’avait plus d’épreuves
On n’aurait p’t-être plus rien à vivre