Faf Larage
La légende des deux lames
[Intro]
Hé vieillard, alors t'aurais bien une histoire pour moi et mes amis guerriers, hein ?"
"Une histoire ?.. Vous tous ici, valeureux guerriers connaissez la légende des 2 épées
Gentilshommes, trop d'obscurité entache ce récit. Permettez à votre humble serviteur de vous révéler l'intégralité de cette nuit où La Garde naquit...
Un poignard dans le silence à un cheveux de mon bras
Les sens en alerte couché sur le sol prêt au combat
J'ai volé qu'un pain, rien qui justifie un tel sort
Pour un gosse affamé dans les quartiers pauvres
Ça fait trop longtemps que ça dure, des embuscades bizarres
Des embrouilles inattendues ponctuées de magie noire
Je sais qu'il y a un truc qui cloche, un danger qui rôde
Mais c'est la vie dans les ruelles de Mars
"... Ah ça tu l'as dit hein, hé du vin maraud.. et la suite vieillard ?"
La suite ? C'est courir jusqu'à en perdre haleine
Grimper sur les toits de la Taverne en évitant les carreaux d'arbalètes
Un sort d'illusion m'a sauvé, j'en ai tué un
La patrouille Royale qui me poursuivait
Chaque fois que ma vie est en jeu les souvenirs affluent
Un sentiment de déjà vu, un passé vécu dans la solitude
Un gamin déjà mercenaire, habitué au vol formé
Pour la guerre toujours en quête d'une bourse pleine
Ça fait des heures que je fuis mes assassins avertis
Seul mon instinct me guide pour assurer ma survie
Comme une voix intérieure qui me pousse coûte que coûte
À faire un dernier effort l'ultime course me pousse
Sur les quais au coeur d'une histoire
Où un autre que moi luttait pour sa vie contre les mêmes couards
[Refrain : x2]
Alors...
Voici le récit des 2 lames qui déjouèrent le sort
Le sort !
Un revers de manche essuya mon front trempé de sueur
Ça faisait des heures que je courais sans pouvoir les semer
Je sentais leur odeur dominer la puanteur régnant dans ce secteur
Dans ce quartier sans coeur pendant que le mien tentait de reprendre son souffle
À cause de qui et pourquoi devais-je fuir
Pourquoi cette ville grouillée de sorciers et soldats ne pensant qu'à m'occire
J'ai vu mes poursuivants je les croyais mi homme mi animal
Tels démons issus de plan abyssal d'où le relent de souffre
Je comprenais rien à tout ça la mort aux trousses comptant que sur mon instinct
Malgré cette voix dans ma tête disant que c'était mon destin
Fallait que je continue rue après rue le doute faisant glue
Pas le temps pour combattre dur d'avancer dans ce noir plein d'ordures
La lune dans le dos, ombre dans l'ombre, je longeais les murs gris
Chaque recoin sombre chaque pénombre offrant un abri
Jusqu'au quai trancher les gorges des veilleurs quand la nuit se remplit d'un cri de douleur
Au loin un homme assailli se battait avec ardeur
[Refrain]
Alors...
Voici le récit des 2 lames qui déjouèrent le sort
Le sort !
On était là dos-à-dos maculés de sang
Nul besoin de mots pour exprimer le lien qui nous rassemble
Nos destinées enfin retrouvées
C'est dans le choc des armes que le nom de La Garde fut scellé
Le combat fut bref nos adversaires faciles
Nos esprits en communion nos lames qui scintillent
Comme si un pacte venu de loin renaissait
Comme si le Diable devant ce duo frissonnait
... "Merde, que je sois damné ?! Mais..."
Excusez, ma mémoire me fait défaut
Dés lors ils chevauchèrent ensemble
Et partout dans l'Empire les craintes des Seigneurs firent écho
Le temps n'a plus jamais été le même
Et pour tenter de les détruire l'Empereur y perdit son règne
Ce qui était en marche ne pouvait être stoppé
Au son de La Garde le peuple suivrait
"Que je sois pendu... les gars, c'est lui, c'est un des deux, c'est un des deux j'vous dit, écartez-vous, écartez-vous..."