[Couplet 1]
J'ai connu toutes sortes de femmes, filles de meufs devenues femmes en passant par la greluche
Qui fait le pied de grue, celle qui vient enlever ta tire avec une grue
Partant de la sublime selon le goût, effroyable selon le coût
À la seule que je n'ai pas bigo pour ses attraits charnels
Mais pour ce qu'elle avait en elle, une femme exceptionnelle
Ok coco, trêve de superlatifs mais si tu la voyais, tu t'arracherais les tifs
La seule pour qui j'ai ravalé ma frime et ce que nous fîmes reste à mes yeux inoubliable, inégalable, mes joies, sa couleur d'ébène
Et même si coups d'éclats et rêves partirent en fumée
C'était beau tant que ça a duré
On sait ce que l'on perd mais on ne sait pas ce que l'on gagne
Je te promets coco, j'ai perdu au change, j'avais un ange
Et je me retrouve avec démon, dédain, amertume
Et pourtant j'ai cru assumer cette blessure à jamais ouverte
Et je pourrais me mettre à genoux devant sa fenêtre
Savoir ravaler sa fierté devant l'être aimé
Derrière mon bouclier mon cœur saigne
En manque de celle qui fut mienne, P.A.R.D.O.N
Femme, je t'aime
[Refrain]
(Un mot d'amour, pas besoin de grands discours, pas de mise en scène)
Femme je t'aime
(Un mot d'amour, sans fantaisie, sans détour, je touche l'Eden lorsque je te sais mienne.)
Femme je t'aime
[Couplet 2]
Ouais ma couille, on dit que le re-noi agit comme un vulgaire quereau-ma
C'est faux ! C'est de la faute à ta mama
Celle qui t'élève en t'attisant dans ta tronche:
«Chine-toi un mec riche, qui puisse t'acheter des fringues qui aguichent et une belle caisse pour que tu puisses poser ton derche.»
Mais en te couvant de la sorte, pouvait pas faire de toi une nonne, une pieuse, mais une future michtoneuse, hein ?
Tu le savais, te trémousser sur le boulevard, ou au tier-quar
Que la plupart des salopards qui feront de toi une salope étaient maqués
Pas grave, t'as tenté, jeté ton dévolu sur l'objet voulu
Et quand la situation semblait perdue
Tu t'es prise pour une boulangère en quête d'un pain au four
En sifflant : «Eh mec ! Ça vient de notre amour»
Et quand le délit fut à point, contrainte de constater le dépit que le daron ne fit pas étape par ici
Et sans répit, un petit récital au mouflet sur son dadet dans le genre :
«Ton pater aime les galères et a les poches pleines comme un galet."
Et dans ton délire tu as pensé à l'autre ? Ouais ! Tu fais que ça. Alors assume-toi en tant que femme et en tant que mère
C'est te révéler à la vérité
Et ouais coco, maman avait des chaleurs et tu es le fruit du leurre
[Refrain]
(Un mot d'amour, pas besoin de grands discours, pas de mise en scène)
Femme je t'aime
(Un mot d'amour, sans fantaisie, sans détour, je touche l'Eden lorsque je te sais mienne.)
Femme je t'aime
[Couplet 3]
Et le paradoxe dans tout ça, avec une femme c'est la merde et sans femme c'est la merde
Eh ! Pas de jeux de mots dans ma sexualité
Tu me diras on a été conçus pour s'emboiter
Humiliées, souillées, certaines d'entre vous vont se reconnaître, Certes, coups de crasse et elle trace alors que d'autres prendront sa place
À celles que l'on pense propre et qui aurait besoin d'un ravalement de façade
À celle qui n'a pas besoin d'un bain en pleine face pour sentir qu'elle est crade
À celles dont la chevelure a fait le deuil d'un bourricot ou d'un cheval
À celles qui sont physiquement intelligentes...
Eh ! Viens on va faire un tour !
Sachez que la beauté se trouve dans les yeux de celui qui la regarde, alors les goûts et les couleurs...
Que tu sois Simone, Soraya ou Aminata
On a tous une sœur, une femme, une fille qui nous réchauffe le cœur
On a pensé à elle et vice-versa
Femmes je vous aime et c'est comme ça
Et je pense que c'est vice-versa
[Refrain]
(Un mot d'amour, pas besoin de grands discours, pas de mise en scène)
Femme je t'aime
(Un mot d'amour, sans fantaisie, sans détour, je touche l'Eden lorsque je te sais mienne.)
Femme je t'aime