Primero
Epicurien
[Couplet 1]
Fracassant l’écran, j’éteins le bruit agaçant du réveil
Au coin du lit l’excès d’absences me révèle
Un déviant manque de sérieux, je flâne
Et tant pis si cette bande de cadres belliqueux me blâme
J’m'en frotte les yeux
Ma jambe gauche rejoint le lineau
Tango jusqu'à l’entrée de la chambre
Nuit de 6 heures, j’en aurais peut être besoin de 10 autres
Viseur défectueux devant la lunette
Habitude peu respectueuse envers eux
Ca m’rappelle la fumette
Une collocation faite par la passion
Reste une bonne façon d’avancer
J’ai fui les rues du quartier qui m’a vu naître
Je pose mes mots sur la balance
Rythme cadencé quand l’osmose se place entre mes phrases
Et pousse mes carences vers la poubelle
Eh merde, les poubelles...
Les éboueurs me posent encore un lapin
Devant ce couplet, avec mes écouteurs, j’écrivais la fin
Je passe mes journées près de mes textes
Presque pas l’envie d’retourner mettre mes fesses
Devant les cours d’un boulet
Exister par mon écriture, mon essence
Je donne sens aux récits d’Epicure
Quand tous les jours j’augmente ma foulée
Que voulez vous…
[Refrain] x2
Que voulez-vous, je crame allègrement mes cartes loin de l’ennui
Avant le coup de grâce, ces bêtes bourdes m’en écartent
Je vois des têtes bourrer l’encéphale des candides
Je m’enfuis du luxe car vivre sans m’est sans égal

[Couplet 2]
Les trompettes de l’heure de pointe s’estompent
Et sur la Toison d’Or, le voile noir est déjà tombé
Longue et buissonnière fut l’école
Dès lors qu’un autre décor me fit prisonnier
De l’effort pour me combler
Orné par de drôles de fables, l’œsophage du premier promet l’or
Un lot d’espoir et une pincée de blues aux pages du cahier
Ma quête : le cromi et cette formidable femme
Désormais dormir sur mes deux oreilles sans m’casser la tête
J’ai peu d’oseille, la paye, j’en connais qui la traquent
Envers et contre tout
Le téléphone appelle et je m’en contre-fout
Mais j’garde l’appétit, mon équipe n’est pas prête de faner
De canner, y’a 2 années Pierrot l’avais dit
Donc une pour Max, Jeroen et Rom’, François, Matthieu
Puis tous mes autres semblables, aucun adieu
Donc une pour Max, Jeroen et Rom’, François, Matthieu
Puis tous mes autres semblables
[Refrain] x2
Que voulez-vous, je crame allègrement mes cartes loin de l’ennui
Avant le coup de grâce, ces bêtes bourdes m’en écartent
Je vois des têtes bourrer l’encéphale des candides
Je m’enfuis du luxe car vivre sans m’est sans égal