[Paroles de "Extinction des feux"]

[Intro : Imadiel]
Eh, eh, négro
Tu m'entends ou pas ?
T'es dans ta putain d'Wati bulle ou quoi ? (Eh, eh, eh)
C'est bien à toi que j'cause, négro, j'entends qu'des rumeurs sur vous
C'est quoi cette putain d'histoire, Tiako' ?
Y avait sept putains d'négros qui venaient de signer chez Wati B
Et maintenant, il en reste que trois
C'est quoi c'merdier ? J'pige que dalle à vos histoires
Tu vas m'expliquer tout ça, bordel

[Couplet 1 : Tiakola]
On avait signé à sept, mon lossa (Mon lossa, mon lossa), est-ce que tu t'en rappelles de ça ? (Han)
Est-ce que t'en as parlé de ça ? Dans nos contrats, y a vos grosses initiales
J'vais pas tout raconter car cette histoire est sale (Nan, nan), j'vais faire un débriefing en balle
On n'a pas fait les traîtres, on n'a ni fait du mal
On passe pour les méchants et j'trouve pas ça normal
Chez Wati B, on avait tous signé, nous sept (Han, han), réfléchissez pourquoi il ne reste que nous trois (Han)
Maintenant, j'me demande qui a retourné sa veste, en arriver là, nous-mêmes, on n'en voulait pas
Le succès monte au crâne (Le succès monte au crâne), j'ai toujours été droit (J'ai toujours été droit)
On est toujours les mêmes (Ouais), on n'a pas signé d'pacte (Nan)
À se-lai, y a pas de blèmes-pro, c'est capuché qu'on est la night, gros
Bouge la te-tê sur le tempo, c'est la trix-ma ou Tiako' La Mélo'
Casse ta puce si t'es sur écoute, j'vais pas aller loin si je t'écoute
On sait qu'c'est nous que tu redoutes (Han), bre-som même au mois d'août (Bah ouais)
[Pont : Imadiel]
Ah, j'comprend mieux, négro
Toutes ces histoires, c'est vraiment triste quand même
J'ai du mal à comprendre comment un putain d'ramassis d'conneries vous en a fait arriver là
Et toi, t'as un mot à dire, Djeffi ?

[Couplet 2 : Djeffi Jack]
J'suis posé dans ma bulle comme un somnambule, les faux frères, les putes, c'est c'qui vous encule
J'ai pas de vécu mais j'ai fait des thunes, t'as rien fait pour l'tieks, t'as sauvé ton cul
Devant ma gueule, tu veux jouer les durs, quand t’étais dans l'bât', t'avais des lacunes
J'suis toujours au banc et j'peux pas l'quitter, gros, on était sept et chez Wati B
J'suis fatigué et j'suis dégoûté, t'as rien d’une sécu', ça t'a marché d'ssus
J’étais là pour toi mais pas ton jumeau, couteau dans mon dos, là, j'fais mes abdos
T'es un rigolo, tu parles de la lim' mais t’étais banni
J'ai une grande famille, pas de trafiquants
Là, j'suis pas content, c'est une perte de temps, rafale dans tes dents

[Pont : Imadiel]
Djeffi, c'est pour ça que j't'ai toujours kiffé, enfoiré
J'commence à piger tout c'qui s'est tramé dans votre putain d'dos
Y a trop d'négros qui jactent sans savoir
J'pense que y a encore un mec qui peut nous aider à mettre au clair toute cette putain d'histoire
Dis-leur, Bné

[Couplet 3 : Bné]
Le mal y est, j'ai rien quitté, parle pas si tu parles pas monnaie
Qu'est-ce tu racontes ? J'suis au quartier, moi (Qu'est-ce tu racontes ? J'suis au quartier, moi)
Si j'pouvais revenir au passé, j'serais rev'nu à l'époque du carré
Si t'en parles, dit la vérité, boy (Si t'en parles, dit la vérité, boy)
J'suis dans l'binks et non, j'ai pas percé et non, j'suis pas partie (Bang, bang, bang)
C'est réel, les grands m'ont averti, les grands m'l'avaient prédit (Bang, bang, bang)
Au phone-tel, tu cries, pourquoi tu cries ? Attends, j't'envoie les p'tits (Bang, bang, bang)
Comme un Gun, ils parlent de nous comme si, on les avait trahis (Yeah, yeah, yeah)
[Pont : Djeffi]
C'est pas la cité qui font les bonhommes mais c'est les bonhommes qui font la tess
La rue, c'est pas ta mère, la rue, c'est pas ton père, elle t'a attiré que des problèmes
Que des faux frères, que des faux frères, dans le brouillard où j'suis du-per
J'en roule un autre, j'en roule un autre, tous ça pour apaiser ma haine

[Outro : Imadiel]
OK, les gars, c'est fini tous ça, faut passer à autre chos,e maintenant
Ça sert à rien d'répondre à toutes ces merdes
C'qu'on veut, nous, c'est qu'vous nous envoyez d'la putain d'patate dans nos oreilles
Faites-nous péter tous ça, bordel de merde
Fini toutes ces histoires, maintenant, faut laisser parler la musique
Alors, rendez-vous le 16 mars, bande d'enfoirés d'négros