Drake
Que Dieu me pardonne
[Couplet 1]
Les mots me viennent doucement comme les souvenirs de ma vie terne où j'encaisse
Petit sera le trou du cimetière mais l'épreuve de la mort sera gigantesque
Je sais que tu te pose des tas de questions, mais Dieu lui seul donne les réponses
Mais seuls les intelligents peuvent en capter les fréquences
Je serai plus qu'un simple auteur interprète qui balance des sons que le public intercept
Me projette rarement vers le futur car en une secondes tout s'arrête
Je fais rimer la vie de rue d'un DZ pris entre victoire et défaite
Sur le bitume de ma ville une flaque de sang à repeint mes semelles
Mes vieux démons ont suivi ma ce-tra, j'essaie de les semer pour ne pas rouvrir les ppe-tra
Je suis fidèle sur mes positions, mes principes c'est pas le Kâmasûtra
J'estime que mes chances d'y arriver sont quasi nul malgré le chant de mes ultras
Ils aimerais bien nous faire croire à tous que dans nos veines coule le sang des pules-cra
[x] sont fracturés j'peut t l'assurer, parce qu'on vient d'un passé un peu fissurée
J'ai appris à payer cash mes erreurs comme dans une ture-voi pas assurer
On s'affaiblit de jour en jour regardant nos parents vieillir
On à tous plus ou moins croiser l'amour mais rares sont ceux qui ont pu le saisir
Je pourrais te parler des heures de ce qu'il ne va pas, te dire que l'oseille reste le meilleur des appâts, que l'alcool est devenue l'échappatoire quand les p'tits reuf ce mettent des rapta
On les a trop mal aiguiller leur apprenant que l'immoralité les nourrirait, puis le ble-dia leur à tendu la main avec le sourire de Fourniret
Je repense à ça j'ai mal percher dans ma tour de béton à regarder lentement se resserrer l'étau, j'ai trop perdu mon temps à miser sur les [×] , mais que Dieu me pardonne
[Refrain]
On a choisi les mots pour faire parler nos douleur
Armée sur tous les fronts pour faire briller nos couleurs
Ouais mais que Dieu me pardonne
Pourvu que Dieu me pardonne
[Couplet 2]
Je voulais juste faire le bilan de nos vies pour en tirer les conséquences et pouvoir les méditer, même si les cœur sont limités
Mais chaque seconde nous rapproche de la mort tout comme celle de l'humanité
On donne des médailles pour la guerre mais la plus grande des bataille c'est d'arriver à l'éviter
Nos ennemis se ressemble comme frère vu qu'on à tous Eve comme mère
Et dans la poudrière où la flicaille fait des raids meurtrier pendant que les mères pleurent en prière, les juges aime lapider les familles en deuil avec leur cœur en pierre
On est choqué par l'incohérence du monde puis on apprend à s'y habituer, on passe de plaisir en plaisir éphémère vu que le bonheur est dur à se situer
Encore et toujours attiré par les billets, on fait du mal à autrui pour pouvoir mieux s'habiller et si le temps c'est de l'argent on veut ramasser tous les grains de sable du sablier
Tu peux assumer les conséquences de quelques années enfermé, mais sûrement pas la sentence ultime que sera le feu de l'enfer éternel
Ouais je te parle de tout ça j'ai des frissons, je sais que je suis loin d'être prêt pour passer l'audition, quand la course de la richesse va nous buter victime de nos propres ambitions
Tout est flou j'ai du mal à réfléchir comme un reflet dans un miroir encrassé
Je voulais d'une vie pleine de tendresse, mais la vie une garce qui veut pas ce laisser embrasser
Alors j'avance en silence, assumant la portée de mes actes en free-lance
J'ai bouffé la feuille tout seul j'ai pas d'excuse recevable, le jour des comptes faudra finir solvable
J'ai affronter mes pulsions du mieux que j'ai pu mais le [xxx] du haram est têtu
J'ai fait le tri des faux amis à deux balles, quand j'étais mal où étais-tu, hein
J'ai de la haine tah les hooligans, mais plein de gens dans mon cœur comme un polygame
Je veux qu'on se souvienne de moi comme un type bien essayant de faire son devoir pour les siens
Essayer c'est déjà très bien
Mais que Dieu me pardonne