Y vivent dans l’vice ou la vara (?)
Tous crèveront dans l’avarice
Du bénéfice et de l’apparat
Dans la paresse les gars tarissent
Les promesses de l’état périssent
Trompeuses comme les apparences
Les charters atterrissent
Et tous les p’tits grandissent dans la carence
Ici c’est sans issue, des fils de pute ont endigué ta bande
T’épient comme la Gestapo, si tu veux t’barrer qu’est-ce t’attends ?!
Alors protège ta peau, ou sinon prépare ton testament
J’suis là pour constater, qu’on baise ta Terre
Car on s'prend pour [........] (?)
Eloge macabre et posthume
Les pères boivent et les gosses fument
On vit dans l’blasphème
Et l’uniforme est devenu costume
Un système obsolète
Et pour lequel j’ai pas d’estime
C’est sur un piédestal
Qu’on mise entre Israël et Palestine
Même les plus balèzes cannent
J’aime pas les cons, j’aime pas les skins
Fait pas l’meskine, on laisse craner ceux qui s’la pètent à la Mesrine
Mon cerveau crame, j’vais pas donner mon corps à la Médecine
Y’a trop d’idées malsaines qui sonnent dans ma tête quand des tapettes signent
J’te parle de modèle, d’idole, d’icône, fashion et people
D’un idéal mais sache qu’ici les gosses fument et les pères picolent !
Ouai j’te parle, j’te parle alors écoute !
Car ici trop de fils de pute nous laissent le bénéfice du doute !
On crève de dépendance
Et la mort ne laisse pas d’indice
Une vraie vengeance
Ils s’affranchissent pour encrasser mon appendice
Maintenant c’est Buzz et Tise
Au lieu du beurre sur pain d’épices
On synthétise :
Nos vies réduites au statut d’une bête indécise
Les années passent
Autour de moi plus rien n’est Peace
Les cicatrices que rien n’effacent
Nous laissent les traces d’un maléfice
Tous les jours une tasse de tristesse
Le bonheur prend ses distances
Et sans nos boules anti-stress
On mène une sale existence
Anesthésique est la parole
Donc laisse ma zic parler pour elle
Ici partout les tapins râlent
Parce que y’a pas de petites querelles
Y faut qu’le tapis roule
Car tous mes repères sont temporels
Quand les regards sont empiriques
Tout empire et c’est bien réel
Car y’a plus d’auréoles
Sur les têtes des saints sur l’vitrail
Maintenant ça vient de Montreuil
Et j’ai mon treillis donc faut qu’ça mitraille
J’affute mon crayon et j’entends mon crew en bas qui braille
L’avenir est en cavale et celui qu’a le plus gros appétit graille
J’te parle de modèle, d’idole, d’icone, fashion et people
D’un idéal mais sache qu’ici les gosses fument et les pères picolent !
Ouai j’te parle, j’te parle alors écoute !
Car ici trop de fils de pute nous laissent le bénéfice du doute !
Avec la rage dans les orbites
Avec beaucoup d’idées morbides
Ça parle de crash dans les cockpits
La fin du monde et mon code pin
Ça prend du crack et d’la morphine
Rien qu’ça bicrave et qu’ça fornique
Pendant qu’ça crame sous les torpilles
C’est tous ces drames qu’on décortique
Regarde c’est grave quand des corps gisent
Et que les braves sont égorgés
Pendant qu’les gras font des orgies
C’est dans les grammes qu’on s’est forgé
J’ai mal au crane j’ai détorché
Entre des taches et des corvées
Depuis qu’le blase est écorché
Les profs ont déclaré forfait
J’ai pris des baffes et j’ai forcé
Les portées c’est des corsets (?)
Souvent mal escorté
Quand des tartés voudraient nous déporter !
Ici l’vase a débordé
Y’a trop d’histoires à résorber
Des militaires à réformer
Qui sèment la terreur désormais
J’te parle de modèle, d’idole, d’icône, fashion et people
D’un idéal mais sache qu’ici les gosses fument et les pères picolent !
Ouai j’te parle, j’te parle alors écoute !
Car ici trop de fils de pute nous laissent le bénéfice du doute !