[Paroles de "LES PIEDS SUR TERRE"]
[Intro]
- Tata ! Attends, attends... j't'aide.
- Oh, Kassim... Ăa fait longtemps que j'te vois plus. Comme tu as grandi !
- Eh, ouais... Et toi, ça va ?
- Ăa va, ça va...âAvecâlaâgrĂące de Dieu,âj'y arrive. Doucement,âdoucement. Doucement, doucement, on y arrive.
- C'est bien, c'est bien... Viens, viens, j't'aide Ă porter les courses.
- Ah, merci mon fils parce que c'est lourd lĂ .
- Ăa a bien changĂ© ici. C'est vrai qu'je monte rarement, je travaille beaucoup.
- Ah, on te voit plus, ah, toi. Ăa fait longtemps qu'on te voit plus, hein.
- J'travaille beaucoup, pareil, moi aussi, les enfants...
- Vous ĂȘtes partis, vous grandissez, vous allez... Vous ĂȘtes une heureuse famille, hein.
Yeah
[Couplet unique]
J'ai ramé, j'ai ramé, j'suis tombé, j'ai zoné, tu connais la calle, les mauvais, les tes-traß
Les regrets, la madre, les pleurs et les soucis, les réconciliations gérées au fusil
Les footeux qui deviennent dealers, on a connu le parlu, le palu, le bled, les disparus
Recherché, si ça te retrouve, ça t'allume, je salue les frÚres, dans la priÚre, j'suis ému
Y a le PMU, les courses, les chevaux, les sĆurs qui attendent leurs maris, s'arrachent les cheveux
Encore un soir oĂč la muerte fait son boulot, oĂč Zemmour va parler sans savoir, ce fils de
On est antisystÚme en étant dans l'systÚme, j'écoute Tiken Jah Fa' dans le BM pack M
J'ai peur de moi-mĂȘme, gamberge de baisĂ©, j'vais pas reculer, d'mande Ă Odari Mohamed
La jeunesse est malade, époque d'Marie Curie, d'la régalade
J'me souviens d'mes amis, des Ă©galades, si j'avais pas les Psy, j'en serais pas lĂ
Et nos daronnes mĂ©ritent tellement d'amour, on a le cĆur et l'Ăąme plein de balafres
Faut qu'on s'taille, ma chérie, qu'on reste pas là , j'vois tout en noir et blanc comme Dybala (Oh)
[Refrain]
J'regarde le ciel, les pieds sur Terre, j'ai dĂ» le faire Ă cĆur ouvert
Donné ma vie pour ma famille, dans les ennuis, dans les soucis
Quand j'suis sur scĂšne, j'oublie ma peine, je fais d'l'oseille, j'ai des problĂšmes
Merci la vie, j'pense aux amis qui sont partis, qu'on oublie
J'regarde le ciel, les pieds sur Terre, j'ai dĂ» le faire Ă cĆur ouvert
Donné ma vie pour ma famille, dans les ennuis, dans les soucis
Quand j'suis sur scĂšne, j'oublie ma peine, je fais d'l'oseille, j'ai des problĂšmes
Merci la vie, j'pense aux amis qui sont partis, qu'on oublie
[Outro]
On s'habituera jamais alors faut sourire, mon cĆur
Maman passait le balais, nous on zonait en scooter
Rien Ă foutre d'ĂȘtre en TT, j'prends le large comme un skippeur
J'viens des quartiers des boutés, le concierge, c'est le guetteur
Pas pour les minots, pas pour les minots, pas pour les minots, mamé