Jazzy Bazz
P-Town Blues (Colors)
[Couplet 1]

Viens faire un tour dans mes pensées
La mélancolie est trop dure à vaincre j’fais que ressasser le passé
J’ai l’impression d’être au bord du ravin mais ai-je envie de m’éloigner du rebord ?
J’ai traîné j’ai erré dehors, j’ai tout vu mais j’ai laissé agir
Apprécier la vie c’est même aimer la mort
Eux ils la donnent pour déterrer de l’or
Ce soir je trace le son m’aide à m’échapper du réel
Ils sont plus les mêmes depuis qu’ils croiеnt que je brasse
Surеment que j’aurais des remords et ce quoi que je fasse
Vu qu’on enchaîne les premières fois depuis qu’elle a tourné ses yeux vers moi
J’me sens mieux mais je sais qu’avec le temps
Les gens que t’aimes deviennent froid
J’en ai souffert j’avais vingt ans je ne comprenais pas
J’voulais tout faire
Ma vie ne me convenait pas
Je pétais un plomb je ne me contenait pas
Sous pression quand j’y repense
Ou l’air est bon faut que je fonce libérer mes songes
Que j’arrête de me poser des questions dont personne n’a les réponses

[Pont]

J’essaie de remonter jusqu’à mes premiers souvenirs
Comme beaucoup j’ai du mal à accepter le fait que je devrais mourir
[Couplet 2]

Je crois que le bonheur n’existe pas
J’apprends à apprécier ma trixma
Vu que je m’en tire pas c’est mon coeur qui parle
Je souris mais le spleen ne me quitte pas
J’ai besoin d’elle à un niveau vital
Envie de lui faire des enfants et donner un sens à ma vie
Injections sur lit d'hôpital
Tous les mois me rappelle qu’elle ne tient qu’à un fil
Rien de grave chacun à ses problèmes
Mais là c’est mon COLORS et je te parle des miens
Je pense que je suis assez honnête
Et si je dois mettre une douille je me laisse guider par le démon
Dans la jungle urbaine j’ai appris l’art de la guerre
J’écris bien mais y’a rien de surfait
Je fais pas de manière comme j’enclenche si tu parles de ma mère
J’aime trop le rap donc je risque de continuer
Jusqu’à ce que je fasse de la merde
Avant ça faut au moins que ça me paye une baraque en face de la mer
Et une voiture de collection
Ma marge de progression à l’air d’être infinie
Elle a de bonnes raisons mais ma conscience est devenue mauvaise, et un brin sinistre
Après m’avoir écouté vous avez revu vos dièze je les intimide
Véritable indépendant pas de cinéma
Les rappeurs sont tous là genre “signez moi”
Je vois plus le jour je vis la nuit
Pseudo sentiment de libre arbitre
Ambiance crari fraternelle t’y crois au final t’as l’air bête
Trahison pour quatre centimes
En Argentine ma famille maternelle vient de Pologne et Lituanie
Dans le sud de la France j’ai ma famille paternelle
Qui quand à elle vient d’Italie
Le pe-ra m’a bercé, j’viens de Paris
Toutes les nuits j’en fais la traversée
J’ai l’impression d’être le prince de la ville
Mais c’est normal y’a personne
Trop chaud j’ai pas eu de mal à percer
Je rap comme un tueur en série même si je fais du mal à personne
J’ai des gavas qui dans la mala performent
J’me livre à travers ces rimes que j’enchaine
Rien de glorieux quand ça devient une triste rengaine
On a jamais fait les mecs chauds
Mais avant de tester vaudrait mieux qu’ils se renseignent
De la joie j’ai perdu le code
J’suis toujours prêt du rebord
Je t’en laisse une photographie
Ce soir l’inspiration est automatique
J’avais trop de choses à dire mais y’a même plus de prod