Jazzy Bazz
État second PART. 2 - Ébullition
[Paroles de "État second PART. 2 - Ébullition" ft. Jazzy Bazz]

[Couplet unique : Jazzy Bazz]
Compter les minutes et chaque seconde
Tuer l’ennui dans un état second
Voir différentes pressions s’agencer
Faire du son sans interruption et s’donner l’impression d’avancer
À part quand l’inspi’ vient de nuit ce n’est qu’un ce-vi
Qu’tu penses du mal ou du bien de lui tu n’sais rien de lui
Quand il s’confie il sait qu’il s’expose au danger
Qu’la réussite c’est d’être triste en Merco Benz voir des potos changer
Et qu’plus c’est réel moins on trouve ses propos sensés
En lui, toujours la même colère même si les chèques s’alignent
Pour être honnête, chaque soir chargée de Jack l’haleine
Passe l’alerte, il a des choses à prouver donc il relève chaque challenge
Fait penser à Jack Torrance quand il a du mal à disserter
Il veut laisser sa trace et toi, tu crois qu’il traque l’oseille
Comment discerner les voix de Chance, Lucky et Suerte
Qui évoquent même la muerte en synonyme de liberté
Han, il a des valeurs, des principes
Mais aussi des démons qui provoquent son malheur et l’incitent
À prendre des décisions en sa défaveur, c’est ainsi
Qu’il tend son avant-bras et, d’un air apeuré, l’incise, putain
Peu le jugent fragile pourtant il est très sensible
Ce soir, il traine sans cible, perdu dans les rues d’la ville
Et il a peur de vous qui parlez d’lui
Son cœur se noue
Épuisé par cette vie à l’ancienne pleine de couleurs
Il souhaiterait qu’les beaux jours reviennent de tout cœur
Une routine de peine de douleur
La nuit l’effraie, sur lui, fait les pires effets
Celle qui l’aimait en fit les frais, il se ment, il fuit les faits
Encore une triste histoire dont peuvent témoigner les réverbères
Il n’veut pas mourir, juste disparaitre et les faire taire
Ces voix qui le tuaient à p’tit feu, là, juste, il accélère
Un ultime crime envers lui-même quand il n’a plus assez d’air