J’ai prié pour vos pauvres âmes
Promis le paradis pour le premier soir
De ces verres que je vous ai fait boire
Il n’en reste rien
Si ce n’est un désir qu’on ne peut éteindre
J’ai dansé devant la flamme
Devant la tache aveugle de la mémoire
Et ces mirages que je vous ai fait voir
Il n’en reste rien
Désolé
Pour le mensonge innocent
Pour la Nouvelle L.A
Et le fantasme incessant
Mais la gloire
M’appelait si fort
Je voulais mourir dans vos bras
Pousser mon dernier souffle sur vos joues
Je sentais déjà le mors du trépas
Et j’ai presque cru que c’était à mon tour
Il n’en était rien
Oui j’ai presque cru que c’était à mon tour
Vos applaudissements, votre voix de velours
Mais au plus profond de l’éternel retour
Il n’en reste rien