Odezenne
Ça va ça vient
[Couplet 1 - Al]
La vie ça va, ça vient c’est comme l’argent faut pas s’en faire
Eh mon cul, la vie ça va, et ça vient
Et ça revient pas comme ça bien sur qu'il faut s’en faire

J’fais partie d’ceux pourtant qui disent que même par temps d’pluie :
Sont partant on parie pour ton salut par tant de « si »
J’fait partie d’ce pourcent qui tise pour ça les mêmes nuits
Qui s’guerissent au pur son et en écoute car s’ennuie
Donc de voyelles j’les parsème
Et j’fais d’ça une parcelle ou un îlot
Et j’fête ça au milieu de nihil, ôte ça d’ma vue : vile !
Vite c’est l’temps qui passe au "kilo...
...mettre" ça à mille lieux d’mille hôtes ça m’amuse
Face ou pile j'jette mon deal en l’air en ville et j’file
Facile s'il savait au moins quoi en faire là haut
Mais l’big brother s'avère opportuniste au mieux
C’est là qu’la réponse file plus vite qu’un battement d’cils
Comme j'te dis, j’fais partie d’ceux pour qui quand la fin sonne
S'disent que l'temps les façonne plus vite qu'il les fascine..
Eh ! fallait s'y attendre et pas faire la bouche fine
Maintenant pour moi c'est entrée, plat, dessert
Et tant pis si c'est cher ou qu'j'aime pas tout
Au pire j'ferai moit' moit' avec ma chère et un bisou

[Refrain - Al]
La vie ça va et ça vient..
...
La vie ça va et ça vient..
Ça revient pas comme ça bien sûr qu'il faut s'en faire
[Couplet 2 - Jaco]
Ça va, ça vient, ça vit, ici
Je suis, de là, de l’eau, de l’air
J’attends, paisible, et cible, placide
Les années d'merveilles avec des rayons de soleil
Je suis, issu, d’illice, déçu
D’attendre, la chance avec ses couettes et son cœur tendre
Mais on, n’a rien, sans rien, sérieux ?
Cent ans, ne feraient pas s’entendre moi et moi
C’est con, comme quoi, faut bosser pour exister
Persister
Insister, inciser, ses regrets
Ses peurs, ses doutes, ça va, ça vient
Ça glisse, ça tombe, ça sombre, ça s’lève
Ça va, ça vit, ça va, ça vient
Chez toi, chez moi, les jours, se suivent
Et là, la chance, pointe son nez
Pour dire tout bas, bats-toi comme un lion
Arrive, défie, construis, instruis
Plus vite que les avions, plus vite que les tornades
Qu’une bulle de limonade, noyée dans ton bourbon
J’oubliais de te dire, qu’ici il faut souffrir
Avec le sourire, pour pouvoir devenir
C’est rien, ça va, ça vient
Je n’suis, qu’humain, et compte, tuer, ma vie, demain
Copain, copain, copain...