Corinne et Héroïne s'baladaient en métroveineuse dans mon corps
Dans mes sens, dans tous les sens
Mon sang se balance à l’aisance de leurs voies
Corinne et Héroïne c’est mes copines de défonce
Elles vaguent dans mes veines
Se mélangent sans racisme à mes globules à une vitesse supersonique
Le départ est à la station Stalin-Sringue
Ma dépendance leur fait du gringue
Pour qu’elles fassent une touristique à vitesse bionique
Elles narguent le tabac dans mes bronches traitant son charme de jeu d’enfant
Corinne et Héroïne mes copines de défonce s’enfoncent dans mes tripes à vitesse électrique
Gifflant les acides et leur mal de bide...
Boom boom, boom boom, boom boom
Elles se baladent en métroveineuse dans mon corps
Dans ma vie, dans Paris, dans mon esprit, dans mon compte en banque
Dans mon sexe, dans mes gestes, dans ma peste, dans les poches de ma veste
Dans ma réptutation et tout le reste...
Corinne et Héroïne me consomment la moelle de mes os
Les dents de ma bouche, les neurones de mon cerveau
Les pupilles des mes yeux de biche...
Mes parents ne les aiment pas
Ils disent d’elles qu’elles sont perfides mais je les aime d’un amour père-fille sous perfu’ !
Ces super filles et leurs voyages qu’elles me payent sans superflu
Aujourd’hui j’ai deux femmes je suis polygame
J’aime Corinne et Héroïne habillées de jolis grammes, grammes, grammes
Boom boom, boom boom, boom boom !
C’est Axel qui me les a présentées un soir où elles me firent de belles courbettes
Faut dire qu’elles m’ont rapidement tentées cachées dans cette boîte d’allumettes
Recouverte de plastique
Corinne et Héroïne ont flirté avec mon hémoglobine et mes rétines à vitesse quasi atomique, quasi atomique, quasi atomique...
Trois années ont passé et elles stagnent toujours dans ma viande
Départ Stalin-Sringue, elles prennent ma lucidité et la vendent à celle qu’on appelle la Faucheuse et cela me fait peur
Qu’un jour elles accèdent au terminus le Sacré-Coeur