[Couplet 1]
Non ne me demandez même pas de plaider, de traîner, de freiner ce n'est que le commencement
Non ne me demandez pas déjà tout céder, pas de ceux qui renonce non
Renoncer non ! J'frappe le beat quoiqu'on en dise, rap logique
Sans apologie du crime, j'décris les psychologiques enfermements
Renfermement sur soi-même quand la haine nous mène au débordement
Elle nous malmène, nous mène au mal-être, ramène le malaise, modifie les comportements
Les codifie n'importe comment, tout dépend de l'époque et du temps
Tout dépend de la force des gens
Tout dépend de ce qu'envoie l'écran, les cerveaux convalescents
Tant qu'on redonne pas nos forces c'est mort, hardcore, dément
Est le monde dans lequel on est
Par le mal on est talonnés
Oui les drames nous pendent au nez
Vu que les tueurs sont galonnés
On est tous à deux doigts d'abandonner
Donc autrement dit les uns rient quand les autres ont menti
Quand les mal-aimés, cris anéantis sont sous l'emprise de l'empire et des gens dits aliénés
Même hautement qualifiés, validés difficile de gober les raisonnements
Paniqués, calibrés ne leur demande pas d'étayer, ils n'ont que la violence comme argument
Le parlement, joue le boss et ce gosse de ces gosses qui sont dans l'égarement
Des garnements, de l'époque dans les blocs qui ont des glocks qui s'en moquent éperdument

[Refrain]
Quand le rationnel laisse place à l'émotif
Que les réflexions sont pleines de barricades
Encerclés par des barbelés psychologiques
Je chante les théories impraticables
Quand le cou de l'amour est pendu à la corde
Et que les gamberges se font recruter par la haine
Tout le monde ne voit midi qu'à sa porte
Et personne veut savoir l'heure qu'il est à la tienne
[Couplet 2]
Le temps passe et défile mais c'est pas la peine
Ils s'en tapent de l'heure qu'il est, "à la tienne"
Que du mal dans les idées, par la rage ils sont guidés, tels des rats téléguidés guidés par la haine
Ne leur parle pas de pitié, ni d'avoir de la peine
Ne leur parle pas d'équité poto qu'à cela ne tienne
Plus de classe et plus de bravoure si c'est l'amour que tu veux semer ce n'est pas la peine
Peu importe tout ce qu'ils ramènent
Contre marées et vents j'avance
Pendant que les feuilles mortes du rap game sont portées par les vents de la tendance
Apparemment ils ne sont pas d'accord
Moi qui disait ça pour être juste, trop d'albums ont été mis à mort
En jouant à la skyroulette russe
Suffit que le diable mène la danse
Pour que ça dégénère et que l'orage gronde
C'est bel et bien les bonnes ambiances que les pluies de balles plombent
Derrière chaque dur se cache un faible, un peu de peur et de la honte
Car suffit que ta belle te déclare sa flamme pour que ton cœur de glace fonde
Donc pendant que les frères comatent les petits se perdent
Agissent n'importe comment et se dispersent
Dépités les pères combattent et puis les guerres font rage
Beaucoup de pierres tombales, de polémiques mec
Le réel suspend nos rêves on marche au ralenti
Nous raye, l'envie d'oseille prend nos kheys, tends l'oreille on va de mal en pis

[Refrain]
Quand le rationnel laisse place à l'émotif
Que les réflexions sont pleines de barricades
Encerclés par des barbelés psychologiques
Je chante les théories impraticables
Quand le cou de l'amour est pendu à la corde
Et que les gamberges se font recruter par la haine
Tout le monde ne voit midi qu'à sa porte
Et personne veut savoir l'heure qu'il est à la tienne
[Outro]
On est là, on est là entre la peur et les craintes
Les frayeurs et les feintes et les aléas, aléas
On vit où les esprits sont malléables, malléables
On va de mal en pis et de très agréable, agréable
Donc on est là, on est là entre la peur et les craintes
Les frayeurs et les feintes et les aléas, aléas
On vit où les esprits sont malléables, malléables
On va de mal en pis, rien de très agréable, agréable
Donc on est là