[Paroles de "Freestyle DENZELBA"]

[Couplet unique]
Parlez pas de rigoler, j'ai pas le temps, mec, pas le temps de déconner, c’est quoi qui t'embête ?
J'préfère m’isoler, vous faire frissonner puis vous rire au nez, tu vois le concept ?
Parlez pas de rap, j'ai la panoplie complète, toujours en avance et je n'ai pas de complexe
Ah, au fait, pardon : bonjour, j'ai pas eu le temps d'check
Ils m'voient comme si j'étais pas serein, instable : fuck ça, on les emmerde
Pendant ce temps, j'envoie des tueries sur Insta’ quand je m’emmerde
Un conseil : fais pas le gars chaud, fais pas le gros bonnet, fais pas le barbot
On te connaît, ne parle pas trop, après tu vas parler japonais, "arigatō"
T'apprécies quand je suis sévère, certes ; eux, ils aiment pas quand je mets mon grain d’sel
J'suis la fusion de Messi et de CR7, Idris Elba featuring Denzel
Chouf la tech', ça t'interpelle ; boule à z, j’ai la coupe à Cersei
C'est tout, j'arrête, j'vous emmerde, fous la merde et manie l'rap à merveilles
À quoi bon postuler dans le [?] ? On sait très bien qu'on sera tous recalés
Ils m'avaient tous promis à l'or comme Sadio : de leur bouche, j'vois des mensonges émaner
Va chercher l'amour dans les yeux des [?] ; dans ceux des adultes, la rétine est cramée
Eh oui, mon gadjo, pour taffer mon cardio, j'cours après des chimères que j'rattraperai jamais
On va les calmer, tout faire cramer, là, j'taffe sur la galette en matant le game
Ils sont venus vés-ner', venus pour se venger : il suffit que je donne l'alerte, ils battent en retraite
J'suis déter', je n'ai pas de plan B ; cash dans la mallette, j'ai pas l'temps de check
Et puis j'entends : "R.E.D.K., t'as changé", ah ouais, tu sais quoi ? M'en bats les c', tu vas t'en remettre
Tu vas t'en remettre ou pas, j'vais pas rester statique et mater le décor
Je m'éloigne des sales flics et boycotte les porcs ; trop d'erreurs de casting, je reconnais mes torts
Frérot, on s'active pour faire péter le score, oui, on vise les classiques, multiplie les efforts
Je n'ai pas d'autre tactique que d'défoncer les portes, ah ouais, ça devient tragique, j'vous laisse compter les corps