[Paroles de "Môme"]
[Intro]
Hey, ZIMA, Blaiz, hey
[Couplet unique]
J'me réveil j'ai tout zappé
Où sont passé mes rêves
Ceux qui ne pourraient pas ternir
Même le plus grand téméraire
On s'enfuit pas on vit avec des tonnes de lacunes
J'ai trouvé mon chemin
Gros ça déconne sur la lune et ça déborde sur la dune
On a même plus l'temps
De se poser des questions sincères sans qu'on se demande à quoi ça sert
Un jour sur deux tu souris gros qu'est-ce que t'a foutu hier ?
A ton bonhеur pas de barrières et jе sais très bien que tu le soulignes quand tu n'aimes plus mes manières
Et je prends l'temps de passer quelque jours en bord de mer pour me questionner
Trouver des réponses qui m'ouvrent des portes mais me font faire face à des nouvelles
Moi j'veux plus t'espionner j'ai besoin d'calme
Des journées sous la couette quand Paris caille, pour faire l'amour on escaladerai même des barricades
Et j'fixe sur son regard quand on ricane
Tu m'demandes à quoi j'pense, seul dans mon aqua j'danse
J'essaye d'faire le meilleur d'moi même
Sans blesser la mif, ni la femme que j'aime mais pas de chance ont fait des choix y'a pas de change
T'es mon reuf et quand j'vois tes yeux j'sais très bien qu'ça s'passe mal
Mais un deuil ça s'guérit pas
Y'a que le temps qui fait les choses
Alors on vit comme si y'a R
On explose notre armure mais les douleurs passent par l'âme
Force à toi si t'aimes la musique qui me berce
Des fonds d'tiroir ou dans les backs y'a que cette musique qui me perd me ramène (hey)
Et vaux mieux perdre que n'jamais tenter
La victoire t'sais jamais quand c'est
Mais tout lâcher t'étais jamais censé ?
Parfois j'ai comme envie d'effacer son passé mais sans ç'a y'a peut-être pas d'présent
Alors j'me fais du mal et j'accepte
Dans mon train de vie gros j'accel
Sans elle y'a pas d'étapes auxquelles je n'accéderai pas
Les tales c'est pas pour moi pour ceux qu'j'aime (qu'j'aime)
Opprimés par l'état obligés d'briller pour braver toutes les étapes (hey)
Et j'crois qu'ça sent la fumée d'ici
Donc j'porte du noir comme Catherine de Médicis (Médicis)
On ferme les yeux sur des tonnes de mal-être (de mal-être)
Pour tenter d'palper c'qui aurait à l'intérieur de la malette (d'la malette)
Et ça compte pour les ieu-vs autant que leurs petits jeunes qui bossent en cachette
Réseaux sociaux c'est qu'du paraitre si c'est gratuit bah...
C'est que c'est toi qu'ils achètent
On passe nos vies à s'questionner à s'espionner derrière des codages
J'suis paré pour l'décollage j'garde des doutes en soute pour tous mes zonards
Estropié comme C Solaar, ou le mic de Puccino
Et j'fais ça par passion surtout pas pour les dollars (les dollars)
Gros j'aime tellement le rap
Que quand j'frappe dans des murs
J'entend des caisses claires et qu'espères-tu m'en as laissé des mots
Qui m'auront ôté les miens
C'était hyper dur souvent j'me vois avec des mômes
Et j'sais très bien que se seront les tiens (se seront les tiens)