Euphonik
Sous les ponts de Paris
Sous les ponts de Paris la misère à son trône
L'hiver jouera son rôle et n’emportera avec lui
C'est le temps qui assassine qui ne laisse aucunes traces
C'est l'angoisse qui domine, où le beau n'est qu'en surface
Sous les ponts de Paris il n'y a pas d'amour d'heureux
C'est l’hôtel de l'ennuie pour les plus miséreux
Seul, sous le pont des arts, je suis enfermé dehors...
Je vois vos amours morts et j'en frissonne dans le blizzard
Ô toi capitale de l'ombre où est passé ta lumière
J'irais cracher sur ta tombe avant que tu ne m'enterres
Sous les ponts de Paname c'est l'enfer en peinture
C'est quelques mésaventures entre deal et mélodrame
C'est des types en manque de came des tas de canettes enquillées
Des gars pas nettes et maquillés quand chez toi règne le calme
Sous les ponts de Paris, j'y suis depuis dix ans
Hier la vie m'a dit : terminus tout le monde décents
[REFRAIN]
C'est près de la Seine que je m'endors
Le cœur en peine, il fait si froid dehors
C'est près de la Seine que je m'endors
Elle rôde depuis hier, la mort...
[Couplet 2]
Je vagabonde dans vos ruelles je sais que ça vous agace
L'ignorance est une garce et l'argent un roi cruel
Comme une ordure venu d'ailleurs, j'accuse Paris de crime
Rien n'a faire de votre frime j'ai de l'or pur à l'intérieur
J'envie les gens heureux des étoiles dans les yeux
Sous les pont de paris, on ne croit en plus dieu...
Sous les ponts de Paris, c'est des amants qui se culbutent
C'est des camés qui se buttent et qui luttent contre la nuit
À toi ma douce France, qui écarte les fesses
Dis moi à quoi tu penses ? Il y a comme un trou les caisses
À la petite bourgeoise, qui tortille du cul
À la putain qui me dévisage, mais qui ne se regarde plus
À ce vieillard qui rumine, qui se taire dans le silence
C'est ma rage qui culmine au delà de mon existence..
Sous les ponts de Paris, on survit on se démène
Ce n'est pas nous le problème, c'est Paris en lui même
[REFRAIN]
C'est près de la Seine que je m'endors
Le cœur en peine, il fait si froid dehors
C'est près de la Seine que je m'endors
Elle rôde depuis hier, la mort...