Euphonik
Élise
[Couplet unique]
J'espère qu'on s'reverra, au fond peut-être pas, ma belle quand je te vois, je nous aime bien plus que moi
Autour de toi comme une aura, qui m'arrache à mon corps, ne suis qu'un lâche dans ce décor quand je te dis "adieu" tout bas
Et tu me parles de la vie comme si tu avais cent ans, tu as le regard de l'enfant, si tu savais comme je t'envie
C'est dans le fond d'un verre de rhum que je t'ai vu noyer les sentiments fanés des hommes que tu n'as jamais su broyer
Hé, arrache-moi les yeux car je n'ai d'yeux que pour les tiens, ce soir d'été je m'en souviens, tu me chantais le même refrain
Sur le bout de tes seins je dépose ces quelques rimes, un peu fou un peu malsain, même pour les roses j'ai triste mine
Aimer c'est prendre des risques sans être sûr de revenir, j'suis pas assez égoïste pour ne pas te laisser partir
J'ai l'air un peu stupide mais au fond je suis pas si mal, tu ma juste laissé un vide et un peu d'hydro-lacrymal
T'aurai fini par me haïr, par me trahir dans tout les cas, hé, les plus belles histoires ne commencent peut-être pas
Il n'y a ni fin, ni douleur, juste quelques mots en vrac, le destin et les couleurs de ces images qui me rattrapent
J'aime ton sourire qui raisonne comme un sérum auditif, t'es parfois dur, t'es parfois douce, c'est ton côté addictif
Rien à battre d'être mielleux, ils peuvent bien rire de moi, je t'invoquerai par tout les dieux, si tu n'existerai pas
Et c'est toujours les mêmes rêves, les mêmes mirages les mêmes refrain
Je repense à tes lèvres, ton visage et ses traits fins, l'amour et ses tréfonds, qui reconnait ton parfum
Tu es l'éponge de mes chagrins, j'écris mal quand je vais bien
J'm’étais promis de plus écrire pour le sexe opposé mais j'ai dû implosé quand je t'ai vu partir
Paraît que le noir ça d'éteint, reste à l’écart quand je crayonne, je me tais et je m’éteins et bordel que tu rayonnes
Les sentiments contradictoires, une historie bien trop bancale, malgré tout laisse-moi y croire, j'ai plus d’espoir dans mon bocal
Les murmures les entends-tu ? Moi j'fais partie de la classe moyenne
J'n'ai pas de Porsche Cayenne, mais j'ai quelques rimes qui tuent
Tu sais élévé souffrir dans mon château de larme, à part les morceaux de mon âme je n'ai rien d'autre à t'offrir
J'ai des frissons quand tu saignes, tout mon être s'enlise, tu es ma lettre à Élise, sur un son de Tiersen, hein