Euphonik
Le sourire de l’ange
Pour ma mélancolie, un sampleur, un saut de l'ange
La senteur d'une peau d'orange, et la beauté d'une ancolie
Tout se mêle se constitue, comme mes peines et mon sourire
A la pelle quelques souvenirs qui peu à peu se substituent
Pour les colères qui me penche, quand mes galères me poussent à bout
Derrière mes glaires, tout me dégoûte, quand je racle peu ma gorge
A l'heure où je m'interroge, j'écris malgré les plaies
Dos à dos à mes doutes, je traces ma route à la craie
Pour le soleil qui se lève, quand l'amour la mort se mêle
Un peu d'or sous mes semelle, quand je cours après ce rêve
Pour mes proches mon entourage, je vous aimes à en mourir
J'ai manqué de courage, un peu trop lâche pour vous le dire
Si mon cœur à sa raison, ma raison de l'ignore plus
Chaque mots un kilo' de plomb, chaque rêve un kilo' de plume
Pour le vide que je surplomb, ne réclame que le silence
Au calme je m'élance, et comme la nuit je tombe....
Pour l'avenir que j'ai su lire, dans la pureté de ses yeux
Quand elle m'a dit à deux c'est mieux, j'ai trouvé ma raison de vivre
Pour mon morale mon humeur, et mon humour à deux balles
L'air débile et le temps pâle quand je déballe mes frayeurs
Pour ma fidèle solitude, qui par habitude me console
Me consume, me consomme, entre voyelle et consonne
Pour moi et mon autre, oui toi mon frère de l'ombre
De mon démon je suis l'hôte, fière de l'être quand tout démonte
Inculte et ivre, pour ma jeunesse méprisé
Qu'ils ne viennent pas nous les briser: on n'a pas demandé à vivre
Dieu créa l'Homme à son image, était-il non voyant?
Quand je regarde autour de moi, j'ai du mal à être croyant
Pour ma fierté mon orgueil, un rempart aux yeux des autres
Je ne ferai pas de vieux os, à part dans mon cercueil
D'un coup de lame j'ai vue mon âme, mes larmes en mille se fendre
Pas du genre à me morfondre, j'ai toujours appris à feindre