[Intro]
Le seul et unique souvenir qui se dessine dans la nuit
Comme un éclair qui déchire l'obscurité
C'est une obsession qui revient à chaque instant
La haine, l'amitié, l'envie, le regret, le vide, l'amour, la douleur
[Couplet]
Eh
J'emmerde le hip-hop il m'a rarement tendu la main
Je n'ai pas suivi le mouvement, moi j'ai créé le mien
Et comme dirait Lucio : ton âge d'or fous le toi au cul
Avec un skeud de Rockin Squat histoire qu'on n'en parle plus
Persuadé que la terre est plate quand ce monde ne tourne pas rond
On rêve tous d'une vie de baron devant notre assiette de pâtes
Est-ce des potes ou bien des putes ? Ne fais guère la différence
Parle moi de trahison, je te parlerais de délivrance
Ça fait sept ans que j'ai les mêmes fringues, j'ai encore raté les soldes
Mais chaque année dieu merci, ils redeviennent à la mode
J'ai renié aucun principe et j'aurais vécu mon temps
Si les meilleurs partent les premiers t'en as encore pour longtemps
Libre penseur dans le vent, brasse de l'air quand il débite
Le bonheur est fait d'argent et de méchanceté gratuite
Je n'écoute plus les infos, le silence est d'or, well
Ils ont l'allure de Big Brother comme dans le bouquin d'Orwell
Es-tu jugé par les gens quand tu aimes sans limite aucune?
Car eux ça les répugne de mélanger le genre
Le visage criblé de larmes tu pries pour que l'arme s'enraye
Tu sais on s'aime tous d'amour, mais différemment pareil
Tu es tristement triste, aucun rictus quand tu parles
Le hasard fait bien les choses, même la chance ne sourit pas
Tu te sens livré à toi même comme un dragon qui naît seul
Quelques litres pour oublier, oui si facile d'enquiller ça
Mon utopie, ma dystopie s'entremêlent à chaque ligne
L'impression de pleurer la vie comme si je visais Martine
Incohérent comme ce type qui pleure la misère du monde
Mais qui ne donnerait pas un rond à celui qui dort dehors
Y a de quoi être mort de honte, mort au sens propre du terme
J'ai sincèrement de la peine pour l'être humain à la longue
Détruire le monde j'y contribue à mon échelle en général
Plus facile d'accuser l'autre que de porter le poids du mal
Besoin d'ivresse sans liqueur comme une envie d'évasion
Ne plus voir défiler les heures, ne plus perdre la raison
Besoin d'un amour vrai, presque irréel, trop idéal
Qui ne s'efface même à la craie, beau comme une aurore boréale
Et une envie de tout plaquer, d'oublier les mauvais jours
De ne plus jamais craquer dans un trajet sans détour
Les femmes se cachent pour leurrer, j'écris ça la larme à l’œil
Les hommes se cachent pour pleurer, paraît-il par orgueil
Mon cœur est un cercueil, que l'amour repose en paix
Une seul rime à suffit pour que la mort vienne me hanter
Malgré les prises de bec, les coups durs et les coups bas
Tu sais très bien qu'entre frères les "je t'aime" ne se disent pas
Ils te vendront de l'espoir, il te diront que la vie est belle
Elle m'a laissé quelques séquelles, moi j'aurais aimé les voir
Si l'on m'avait dit un jour que les rêves n'aboutissent pas
À l'aube de ma vie j'aurais rayé ce bout d'histoire
Si l'on m'avait dit un jour que les rêves n'aboutissent pas
À l'aube de ma vie j'aurais rayé ce bout d'histoire
Si l'on m'avait dit un jour que les rêves n'aboutissent pas
À l'aube de ma vie j'aurais rayé ce bout d'histoire
[Outro]
Je me perds, tout cela forme un tourbillon géant et puissant qui opprime ma faible conscience. Quelle ironie, l'homme qui m'a plongé dans le piège infernal de ces ténèbres est à présent le seul espoir qui me tient en vie