Euphonik
Itô Noé
[Couplet 1 :]
On reviendra des abysses, je t'en fait la promesse
Qu'on t'aime, qu'on te haïsse: je t'arracherai des bras d’Hadès
On avancera malgré nos peines, on se reconstruira
J'aimerai que mes mots t'atteignent, qu'ils te protège comme Athéna
Entre l'espace et le temps, d’instinct j'ai tout brisé
On est distant car méprisé, le cœur grisé en un instant
J'ai dans l'iris le blanc des anges, d'ici je peux te voir
Mais tu as l'air un peu étrange dans ton paradis noir
Reviens comme au premier jour, une étincelle dans les rétines
On est de ceux qui prône l'amour, pas de ceux qu'on piétine
L'enfer est pavé par mes rimes alors suis moi au bout des flammes
J'embrasserai ta déprime, comme on caresse une âme
Où sont passer tes vrais amis, toi qui avais besoin d’hurler
Qu'on me donne le paradis: j'en ferai une terre brûlé!
On s'est déjà apprivoisé, et si ce n'est pas ici
C'est dans une autre vie que nos folies se sont croisée

[Refrain :]
Tu étais la dans ce brouillard, dans ce trou noir, tu t'en moquais
Moi je n'suis qu'un trouillard, t'es ma princesse Mononoké, Noé...
Au nom des femmes, si demain tout disparais
Nul n’éteindra ta flamme, tes idées ne meurent jamais
Tu étais la dans ce brouillard, dans ce trou noir, tu t'en moquais
Moi je n'suis qu'un trouillard, t'es ma princesse Mononoké, Noé...
Au nom des femmes, si demain tout disparais
Nul n’éteindra ta flamme, tes idées ne meurent jamais
[Couplet 2 :]
Je te ramène a la vie puisque l'histoire t'a oublié
Puisqu'il est temps pour toi d'briller, Noé: te revoir me ravis
Tu es parti beaucoup trop tôt, ton départ est un gâchis
Je porte en moi des idéaux, ton désespoir, ton anarchie
Tu as brisé les codes, sans jamais quitter l'école
Tu as fait mentir tout ceux qui te traitaient de conne
Le cœur toujours en équilibre, l'alliage du doux et du corsé
Tu rêvais d'un amour libre, pas d'un mariage forcé
Anti-système patriarcale, tu as lutté sans les armes
Tu as défié l'ordre impérial pour l'émancipation des femmes
Déterminé: rien ne t’arrête, féroce sans cruauté
Tu es la force et la beauté, une harmonie quasi-parfaite
Ici rien ne répare, c'est la guerre du genre humain
Tu incarneras demain, même si 100 ans nous sépares
Ils te traitaient de traînée, tu étais pourtant si belle
Soit sur qu'on s'est aimé dans un univers parallèle

[Refrain :]
Tu étais la dans ce brouillard, dans ce trou noir, tu t'en moquais
Moi je n'suis qu'un trouillard, t'es ma princesse Mononoké, Noé...
Au nom des femmes, si demain tout disparais
Nul n’éteindra ta flamme, tes idées ne meurent jamais
Tu étais la dans ce brouillard, dans ce trou noir, tu t'en moquais
Moi je n'suis qu'un trouillard, t'es ma princesse Mononoké, Noé...
Au nom des femmes, si demain tout disparais
Nul n’éteindra ta flamme, tes idées ne meurent jamais
[Couplet 3 :]
A tes jours sans soleil, je t'écris le cœur luisant
A ton visage de porcelaine, tes airs japonisant
Aller viens on s'enfuit, en quête de liberté
Noé, on dansera sous la pluie, sur un pied d'égalité
Le ministre a la dent dur, même si pour toi je reste un homme
Oublie ma nature et on pourra changer la donne
Je m'abandonne a tes yeux noir, tu étais loin d’être peureuse
J'ai réécris ton histoire tu méritais une fin heureuse
Ton aura et tes hanches, j'y repense amèrement
On l'aura notre revanche, je t'en fait le serment
Sous ta frange tu me souris, juste avant que tout ne s'estompe
Itô Noé, tu es le monde, l'ange de Nagasaki
La police aura ta peau, tu partiras sans faire de bruit
Tu finiras battu a mort, le corps jeté au fond d'un puits
Ta vie est un jour de pluie, sous un ciel couvert je marche
J'ai ré-ouvert ton arche pour t'arracher a l'oublie

[Refrain :]
Tu étais la dans ce brouillard, dans ce trou noir, tu t'en moquais
Moi je n'suis qu'un trouillard, t'es ma princesse Mononoké, Noé...
Au nom des femmes, si demain tout disparais
Nul n’éteindra ta flamme, tes idées ne meurent jamais
Tu étais la dans ce brouillard, dans ce trou noir, tu t'en moquais
Moi je n'suis qu'un trouillard, t'es ma princesse Mononoké, Noé...
Au nom des femmes, si demain tout disparais
Nul n’éteindra ta flamme, tes idées ne meurent jamais