[Couplet 1 : Keroué]
Faut déjà que j'pense à mon futur, on part, jamais gagnant
J'fluctue entre le surplus de taff et tout c'qui m'paraît marrant
Avant d'passer ta vie en cure intensive
Sache qu’aucune rambarde n’est semblable
Ni trop haute placée pour qu'tu la franchisses
Dans l'vif, de l’action, chaque seconde
On s’arrange sans nonchalance, passons
J'suis pas sûr d'mon talent, t'façon, j'balance, on avance
Tu sais, j'suis perdu entre bien et mal, j'deviens aimable
Que quand ça m'plaît car un tas d'médailles m’est bien égal
J'rêve de succès, esquiver les plaintes intempestives
Plein d’estime en soi mais moins quand il s’agit de s’investir
Un geste, bim ! Un jour tu manges un pruneau imprévu
C’est pas très dur d'couler, faut trouver la clef qui ouvre la serrure
J’atténue mes dires sans trop savoir quoi faire si j'dérape
Dans la Lune en permanence, perdu dans le vide intersidéral
C’est grave mais j’essaierai d'sauver les meubles sinon c’est
Rester zoner des heures, causer du tort à ceux qui nous aiment
[Refrain : Keroué]
Donc, évidemment qu’on est programmés
Trop de mecs la mettent en douce
J’en joue pour toutes les autres années
Un objectif m’inquiète, on dessine en fait un truc qui tue
C’est sûr, je m’attelle, je sais qu’il faut l'taffer
[Couplet 2 : Vidji]
Pas d'message à faire tourner, j'garde mes marques et persévère
Taffe mes tracks et passe mon temps
A traquer l'cash et rester zen
Frérot, j’ai dérogé, laissé d'côté les choses vraies
Les potes et les projets fermés trop près des cloches
Respecte mes cordes vocales, j'pars au casse-pipe
Bats les pattes, c’est pas les flatteries qui allaient me fâcher
Sache qu’il y avait pas de hic, au départ
On picolait pas, on s'mitonnait, s'tapait des hallus
Pensant que ce serait facile et puis on s’égare
J'm’entends, à peine quand j'rappe
La tête dans le casque, en sueur
J'sens que l’air s’embrase, m’encercle quand je pars, sans peur
Sans regrets ni quelque crainte que ce soit
J’ai maintes fois envoyé des lettres qu'elle se plaint d'recevoir
Donc j'reste appliqué à mon taff, fatigué façon d'parler
La nuit j’imagine l’avenir, fabrique l’évasion, ça remet
Les idées en place, chaque vérité en face des yeux
Les idéaux, les nouveaux rêves se tracent, effacent les vieux
[Refrain : Keroué]
Donc, évidemment qu’on est programmés
Trop de mecs la mettent en douce
J’en joue pour toutes les autres années
Un objectif m’inquiète, on dessine en fait un truc qui tue
C’est sûr, je m’attelle, je sais qu’il faut l'taffer
On fait toujours ces rêves de gosses...
Fixpen, Syma, le prof de lettres, OK, yo
[Couplet 3 : Syma]
On fait toujours ces rêves de gosses
Et quand j'repense aux objectifs
J’essaie d'repousser les remords, retrouver un équilibre
Car, je sais qu'le vice tombe, XXX dans les dictons
S'ils sont vrais parfois la vie "écoute-moi fiston"
C’est ce qu’on me disait afin d’éviter la faille
T’es loin d’avoir gagné la guerre, c’était rien qu’une bataille
Alors, regarde au plus loin, ton nez n’est pas au bout d'la Terre
T’as beau connaître le goût de la merde
C’est pas donné pour s’en défaire
En effet, les étapes ne sont pas faciles à franchir
J'me mets dans tous mes états pour ne pas gâcher mon avenir
J'donne mon avis, c’est peut-être pas le meilleur à prendre
En compte tant j’ai connu les XXX, fait des erreurs
J’ai mis le temps avant de comprendre qu’il
S’agit pas de faire son biz trop vite pour une vie promise au profit
Vivre aux crochets du risque, l’espoir au niveau d’un grossiste
J’ai vu trop de types étonnés d’une descente aux enfers
Pensant jamais déconner, croyant avancer sans perdre
[Refrain : Keroué] ×2
Donc, évidemment qu’on est programmés
Trop de mecs la mettent en douce
J’en joue pour toutes les autres années
Un objectif m’inquiète, on dessine en fait un truc qui tue
C’est sûr, je m’attelle, je sais qu’il faut l'taffer