Fixpen Sill
Train de Vie
C'est anthologique, t'entends...

[Intro : Vidji]
Yo, DJ Lo', Gare de Nantes
Le truc est dans mon Walkman, c'est pour le XXX
K.E.R, V.I.D.J.I, ouais, ouais...
OK

[Couplet 1 : Vidji]
C'est paumé sur un quai d'gare que j'évalue la scène
J'repense à la dernière galette de Lo'
M'évade, éclate une Camel
Allez, j'gratte une anecdote, l'épreuve c'est l'ovulation
Ça y est, j'pars sur Namek, fuck les 'leurs, j'ai l'volume à fond
Obturation minimale quand Vidji shoote la ville morte
Le temps file, moi, j'prie
Qu'il nous rende vite ce qu'il nous a pris d'force
Putain, face aux exactions, pas d'remède
J'observe ma teille vide
J'crois bien qu'ma seule réaction sera l'rejet comme S.K.L, fils
J'compte les ans défiler quand c'est pour l'oseille, gros
J'vais au rendez-vous professionnel complètement déguisé
J'essaie d'faire des connexions
J'essuie des disquettes d'ineptie
J'médite, les gars ont plus l'esprit dépité
Qu'celui d'équipe, c'est triste
[Pont : Vidji]
Ouais, ouais
T'as perdu ton esprit d'équipe, c'est triste
Ouais, ouais
T'as perdu ton esprit d'équipe

[Couplet 2 : Keroué]
J'ai besoin d'exprimer mon ressenti
Désigner l'attrait qu'j'ai pour la zik
Malgré l'transit d'informations dont mon cerveau fait l'objet
Pas d'phrase pessimiste, apprécie mes qualités, mes principes
C'est sincère, intrinsèque
Je m'apprête à traiter mes problèmes obscènes
Émotif, nan, j'rappe avec les tripes
Pas d'traîtrise et c'est vérifié
Quand j'ai l'inspi facile, pas besoin de complexifier
Compte les figures de style, c'est fondé, dès l'départ
Pas d'débat, c'est compris, clair et concis
J'garde jamais les sourcils froncés
On s'démène, dans la fonce-dé t'aimes t'abandonner
Tes soss dédaignent te parler
Tes manies déteignent la même scène
La sens' ça sent mauvais quand le ciel clair devient gris
J'imbrique les phases entre elles, les zbars s'enchaînent
S'répètent comme les lundis, j'veux faire flancher l'assistance
Bloqué entre la chance et les abysses
Mets tes habits salissants, la fin d'un cycle
Et j'alimente, mes discours en grattant la nuit à la case départ
On te l'a dit, j'gratte des pages, mes pas s'enracinent
Guette, j'prends mon envol au loin dans la plénitude
J'fais le plein d'mots avec ça j'obtiens quelques pots d'vin
Et j'évite des disputes, je réfléchis jamais
L'génie pur ni mes issues se sont envolés
Des mots diffusés dans l'air sans faire la triste figure
Et l'issue est brutale, jusqu'à c'que sonne ma mort
A force d'adorer jouer les cadors
Je vois que t'en zappes la bonne parole
J'reste amorphe quand tu galopes à toute vitesse dans l'vide
L'emprise est forte, j'envie l'époque d'Olive et Tom
La hantise de grandir s'fait sentir
[Outro : Keroué]
Ouais, ouais
La hantise de grandir s'fait sentir
Ouais, ouais
La hantise de grandir s'fait sentir