L'impression d'pouvoir tous vous plier comme un pochtron à plus d'3 grammes
Impopulaire, j'suis pas le cul d'ta pouf sur Instagram
J'viens d'un monde fait de rues, de fous, de fer et d'briques
À force de niquer vos races, j'dois pratiquer la guerre ethnique
J'viens faire tomber les wacks un par un comme des Kennedy
Kicke et puis te fous l'roulis comme un whisky du Tennessee
Trinque mon ami, c'est la mort violente du game qu'on fête
J'enterre leurs équipes : les présentations sont faites
J'prend du poids à force de bouffer du MC
Hors de l'industrie comme le Bl_ck B_st_rd de KMD
Tellement d'putes, ce milieu n'est qu'une guerre de macs
Pendant qu'des crétins écrivent des textes sur leurs paires de Nike
Dis bonjour à la tempête face au p'tit crachin
Nique Canal, Sky, Technikart et Olivier Cachin
Y'a ceux qui jactent du mic' et puis ceux qui le prennent
Les puristes sont old school comme le disco et Jean-Marie Le Pen
Mec je t'emmerde, j'fais pas d'rap mais d'la littérature
Comme un doigt dans l'cul du move, j'viens juste prendre la température
J'fais c'que j'dis, du coup ils ne m'aiment pas
Quand j'reçois le mail d'une major, je n'lui réponds même pas
Voilà le vrai luxe : ne pas courber l'échine
Eux finissent à la Star Ac' et disent ne pas sucer des chibres
Yo, j'arrêterai l'rap plutôt qu'me plier à vos goûts
Tire fort sur la corde que j'ai attachée à vos cous

Yo, yo, pose le B, le U.K.O.W.S.K.I
Débridé, comme Henri Michaux sous mescaline
Aussi rare qu'une pute quarantenaire reste naïve
Le sous-sol attend son messie : mec, j'arrive
Laisse courir, ils seront essoufflés avant qu'j'entame
Le game : un tas d'beaufs qui comparent leurs jantes alu'
Allez, j'allume à la ronde, allure à la Bond
L'alim à la bombe, ma ligne elle abonde
Comme le Rimmel à la blonde, la minerve colle à ta bande
Tes potes sont tous mauvais, mec désolé de t'l'apprendre
Mais tu n'l'acceptes pas et tu rages : j'ai l'habitude
Tu manques de rapports sexuels comme les haters de YouTube
Quinze balais de peura dans les pattes, logique qu'tu termines dans les cordes
Il paraît qu't'es un vrai, donc je t'encule dans les codes
Garde ta morale hip-hop : connard, j'ai pas ton âge
Face à mon Animalerie, t'es qu'une pucelle dans une soirée bondage
Faire du buzz, j'en ai rien à foutre
Mon cœur : un orage qui nourrit mes putains d'couplets à la foudre
À la fou, j'gratte mes poèmes à la soude
Les mains dans les poches, chiant, mais je les tabasse tous
Va leur dire que mes projets tachent
Remballe les menottes, mes rimes ont les poignets larges
Rien à branler du move, du flow, des coms : mon crew décolle
Ton trou s'étiole et tous s'étonnent que sous mes tonnes la foule fait corps