Lucio Bukowski
Le feu des singes
[Intro : Sample]
L'humanité est sur le point de faire un bond gigantesque. Et, cette fois, l'Homme est lui-même à l'origine de la révolution qui s'annonce. Il va faire une découverte qui va changer sa vie
[Couplet : Mani Deïz]
Il est trop p'tit, c'monde ; depuis tout jeune, je n'rêve que d'espace
Sur votre Terre de merde, vous pouvez crever tous
J'en ai rien à foutre, d'la survie d'l'espèce
Dans mes messes basses, j'te parle que d'chaos et d'apocalypse
Parmi vous, y a-t-il un fils de porc qui vote encore ?
Non, la plus belle quenelle fut socialiste
Qu'on aille tous au paradis, c'est votre seul réconfort ?
Moi, j'accélère le voyage avec le tabagisme
Croire la parole de l'Homme est une maladie formatrice
J'discute avec le Diable quand mon cœur fait des vocalises
Les amis passent souvent de potes à putes, c'est pas grave
Qu'ils s'occupent de leur flore anale comme des botanistes
De mon enfance, j'exprime les traumas ; j'ai fait du porte à porte
Pour chercher l'amour avec la réussite d'un Jéhovah
Donnons l'feu aux singes pour qu'ils descendent de nous
Pour qu'ils se mettent debout avec des logos sur leur linge
J'ai prié très fort, c'est impossible qu'Il ne m'entende pas
Mais j'devais manquer d'conviction, mon père est mort
Sur Terre, juste de passage ; les gosses ont l'croque-mitaine
Et les adultes ont l'Enfer s'ils ne sont pas sages
Les rêves des riches sont construits par des pauvres aux poches vides
Haine sordide toujours du même côté pendant les caillassages
Sale temps pour être enceinte, pas d'justice, pas d'paix
Pourquoi crois-tu qu'ce monde est en guerre et qu'les lois sont enfreintes, hein ?
Peureux comme Tommy, on veut tous s'armer pour rien
Même les plus calmes, derrière leurs reins, cachent un brolik
J'manque tellement d'humanisme, sinon j'vous rafalerais
Baisse donc les bras, bien qu'ça m'démange pas mal quand j'tue la tise
Même si les querelles s'effacent, dans mon Death Note, j'ai rajouté des pages
Poudre des balles, j'note mon nom sur ta liste
J'fais des rêves prémonitoires où j'vous arrose tous
Car fumer son prochain est l'début d'notre Histoire