[Paroles de "Le chemin du retour" ft. Lucio Bukowski]

[Intro]
"Mais c'est pas croyable ! Cette tape est vraiment chaude !"

[Couplet 1 : Lucio Bukowski]
Toujours en recherche, j'vis dans les couches profondes
Rejeton d'Lautréamont avec un flow trop fonk
Rien d'fascinant dans c'que leur bouche recrache
J'suis qu'un bienheureux damné saoul dans un bouge profane
Rêves endommagés comme un corps d'usine
Ne tiennent plus qu'à un fil comme une corde usée
J'ai des idées illégales comme le port d'Uzi
Mais vois les choses en grand comme le Corbusier
L'amour est mort, j'réveille sa libido
J'ai la langue appropriée et puis le beat qu'il faut
Tous clientélistes, des âmes de technocrate
Même avec du Gucci, ça reste des péquenauds fades
J'suis un perdant honnête et joue des riffs saudade
Préfère être un grand Diogène qu'un p'tit Socrate

[Refrain : Lucio Bukowski]
J'pisse sur la porte et j'prends le chemin du retour
J'vis sur la corde, j'entends les jnouns, du coup
Demeure vertical le temps qu'les jours durent tous
La nuit porte conseil mais moins qu'les basses du dessous
J'pisse sur la porte et j'prends le chemin du retour
J'vis sur la corde, j'entends les jnouns, du coup
Demeure vertical le temps qu'les jours durent tous
La nuit porte conseil mais moins qu'les basses du dessous
[Couplet 2 : Lucio Bukowski]
J'absorbe un matin, je ne le rendrai pas
J'ai dit qu'j'arrêterai, je ne le pensais pas
Passe les portiques sereinement et puis je vise la tête
Mettrons jamais la main sur mon fusil interne
J'ai charbonné mon art comme Yusef Lateef
Ils veulent rien de complexe et du fric sans effort
Ne rien connaître du monde mais des pétasses lascives
Langage anorexique et logos sur les tophs
Des cerveaux d'enfants dans des corps adultes
Avec leurs putains d'doigts, ils font des grandes rafales
Jamais de profondeur, des décennies qu'ça dure
C'putain d'pays est dead depuis le plan Marshall
J'protège ma liberté, vu que leurs fous s'déplacent
Si j'veux dire "enculé", j'le dis, et nique ta race
Ils ne parlent que de genres mais jamais d'lutte des classes
Te prennent de haut mais, tout au bout d'la chute, s'écrasent

[Refrain : Lucio Bukowski]
J'pisse sur la porte et j'prends le chemin du retour
J'vis sur la corde, j'entends les jnouns, du coup
Demeure vertical le temps qu'les jours durent tous
La nuit porte conseil mais moins qu'les basses du dessous
J'pisse sur la porte et j'prends le chemin du retour
J'vis sur la corde, j'entends les jnouns, du coup
Demeure vertical le temps qu'les jours durent tous
La nuit porte conseil mais moins qu'les basses du dessous
[Couplet 3 : Lucio Bukowski]
Qu'est-ce qu'on laissera aux gosses sinon des frustrations ?
De la musique violente, fruit de notre impuissance
Tout n'est que fantasmes dans les pulsations
Millions de streams avec de l'indigence
Le soleil s'lève encore et c'est un vrai miracle
On partage la même merde dans les mêmes latrines
J'préfère les bons mirages que les mauvais virages
Blacklisté de leurs soirées comme Goliadkine

[Outro : Lucio Bukowski]
Yo, Lucio Bukowski, Mani Deïz