Lucio Bukowski
Dans la lumière blanche
[Paroles de "Dans la lumière blanche" ft. LK de l'Hôtel Moscou]
[Couplet 1 : Lucio Bukowski]
Seins durcis sous paume tiède, les rideaux flottent sans pudeur
Retire dessous, c'est chose faite, de si beaux corps en sueur
Les draps sculptés de marbre rose, soit du pubis et boucles noires
Nos langues mêlées dans l'alcôve, j'philosophe dans son boudoir
M'enfonce dans des digressions, mordille le lobe et puis l'autre
Elle prend la même direction, nous retardons l'épiloguе
Les cuisses toujours verrouilléеs, du sax' et des harmonies
Isaac Hayes ou Sade, poèmes et anatomie
Les va-et-vient sont puissants, les va-et-vient ralentissent
Des équilibres épuisants, architectures inventives
Mes mains agrippent ses hanches, elle m'offre onomatopées
Caresse sombre océan, plonge dans sa canopée
S'aimer jusqu'à l'usure, léché, m'endort les joyaux
De corps nus, ni d'brûlures, des crescendos de piano
Nos deux regards ébahis, pourquoi relirais-je [?] ?
La sève est chaude et jaillit, le vinyle tourne dans le vide
[Couplet 2 : LK de l'Hôtel Moscou]
Marcher dans la lumière blanche
Les épaules et le dos marqués, pense à ses jambes arquées autour de mes hanches
Nos corps amarrés au port de plaisance
Nos voiliers partiront aux premières incandescences
Je déposerai sur ses lèvres
Mes rêves, mes prières et mes peines, oui
Dépenseront per diem et mes pennies
Dans l'opium, les poudres et les plantes de mes pays
Prépare-toi, mon amour, on part demain
Nos erreurs de parcours, nous pardonnerons
Nos visages et nos peaux se parleront, les
Charmes et les potions retarderont la fin
Nos langues nous épargneront la faim
J'espère qu'ensembles, nos yeux regarderont la fin
Volutes de drogues qui ondulent, montent aux murs
Embrasse-moi pendant qu'le monde brûle