Pascal Obispo
Y’a pas un homme qui soit né pour ça
Le jour n'est pas levé mais ça ne change rien
Les murs sont condamnés à ne voir aucun matin
Y a qu'une lumière filasse sur le froid du carrelage
Et la peur qui vous glace, vous tasse et vous ravage
Quand ça arrive
Quand on y est
Alors on sait
Y a pas un homme qui soit né pour ça
Y a pas un homme qui soit né pour ça
Y a pas un homme, y a pas un homme
Qui soit né pour ça
Des cris dans le couloir, le visage dans les mains
On compte l'éternité d'avoir les mêmes lendemains
On se sent seul et sale à bout de tout courage
Comme au fond d'une cale quand on sait le naufrage
Quand ça arrive
Quand on y est
Alors on sait
Y a pas un homme qui soit né pour ça
Y a pas un homme qui soit né pour ça
Y a pas un homme, y a pas un homme
Qui soit né pour ça
Qui soit né pour ça
La nuit n'est pas levée mais ça ne change rien
La vie est condamnée à n'espérer plus rien
Et ces jours que l'on raye
Ou qu'on décide pour vous
Est-ce qu'on en sort pareil
Ou plus sage ou plus fou
Ou plus sage ou plus fou
Ou plus sage ou plus fou
Ou plus sage ou plus fou
Y a pas un homme qui soit né pour ça
Y a pas un homme qui soit né pour ça
Y a pas un homme, y a pas un homme
Y a pas un homme
Qui soit né pour ça
Qui soit né pour ça
Y a pas un homme
Y a pas un homme qui soit né pour ça
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