Koma (Scred Connexion)
Depuis la nuit des temps
[Intro]
A détruit B et B détruit C et C détruit A qui lui détruit A, B que détruit E mais avant que quelqu'un puisse savoir où est le bien et le mal, il n'y aura plus personne pour savoir quoi que ce soit

[Couplet]
Sûr que depuis la nuit des temps l'homme est pire qu'un animal
Il tue sans foi, ni loi qu'il soit meurtrier ou cannibale
Guerre de religions, légion étrangère et mercenaires
La paix sur Terre c'est pas gagné d'avance, il préfère la guerre
Il s'égare, se sert de son savoir pour tuer
Vieux cigare, pouvoir, coffre plein de billets
Gare à l'ambitieux qui a les yeux plus gros qu'le ventre
Qui vise le haut et qui monte comme une plante grimpante
Il plante son frère pour ce qu'il a, j'comprends pas cette vie-là
Moi j'dis la vérité, trop dégoûté, troublé par tout ça
Guerre des nerfs et Guerre Froide, de Cuba jusqu'à Bagdad
Un monde malade qui s'dégrade, où les grosses têtes font pas trop d'vagues
Drogue en vogue, plus d'un re-frè divague ici-bas
La vie a un prix, c'est comme Tati nous on a [l'Cuba/l'cul bas ?]
Le combat on fait pas, on s'débrouille comme d'habitude
Les pieds dans la boue, chacun sa merde, sa solitude
Et puis sûr que depuis la nuit des temps l'homme est pire qu'un animal
Il tue sans foi, ni loi tu vois et cela de façon radicale
Expéditive et cruelle, la vie : qu'est-ce t'as cru d'elle ?
Ici y'a pas moyen d'voir grand et même avec des jumelles
C'est un combat, un duel afin d'sortir de c'tunnel
On l'sait tous, on veut pas mourir dans une ruelle
De Bruxelles à Constantine, l'homme a commis tant d'crimes
Il touche l'enfant innocent, il viole, il assassine
Provoque misère et famine, nous remplace par des machines
La nature : il extermine, j'veux pas rentrer dans cette combine
J'imagine un monde meilleur à milles lieues de celui où j'suis
La Terre : la vrai, pas celle qu'est transformée en boucherie
En porcherie pour y vider toutes ses richesses
La Terre prend des rides, ses habitants connaissent la tristesse
Sûr que depuis la nuit des temps, l'homme a l'regard fuyant
Esquive la vérité, oublie les larmes en les essuyant