[Pré-refrain]
Alors on va saigner, évidemment
Jusqu’à c’que cette putain d’lumière s’éteigne
Et que j’retourne à ma vie d’avant
Et j’écris sous les : «Han, tu crois qu’tu pèses ? T’es fou, t’es rien»
Petit, on foutait rien, et sur l’terrain, c’est la course au néant

[Couplet 1]
Ils ont douté de moi, alors j’ai mis toute ma haine
À cette époque, ça charbonne, vato, j’ai pris deux locs
J’ai plus rien, j’ai mis toute ma paye et toute ma peine aussi
« Ça ira mieux demain », c’est c’qu’ils m’ont dit
Parcе que j’ai vu, j’pense à c’qu’ils m’ont pris
Mama, pour changеr, j’ai fait c’que j’ai pu

Dix ans plus tard, ils osent dire que j’dors
Comme mes disques d’or
J’regarde par la fenêtre, la nuit est tombée
Et j’vois l’avenir, et c’est plus que mort
Maintenant, j’vais trop vite, frère, j’peux plus m’arrêter
J’ai des rêves à réaliser
Glock sur la nuque, donc ils ***
On t’roulera sûr, même s’il y a pas d’raison
Regarde dans mes yeux, tu vois l’passé gravé
Joue pas les gravons, maintenant c’est nous les grands
On a pris les rrain-té, maintenu tous les rangs
On peut tolérer, mais on veut tous les ronds
Il fallait tracer, y avait pas d’chemin
Et pour témoins, y avait pas d’schéma
J’ai fait les comptes sur les parchemins
Et p’tit, dans ma tête, j’avais pas d’chez moi
[Pré-refrain]
Alors on va saigner, évidemment
Jusqu’à c’que cette putain d’lumière s’éteigne
Et que j’retourne à ma vie d’avant
Et j’écris sous les : «Han, tu crois qu’tu pèses ? T’es fou, t’es rien»
Petit, on foutait rien, et sur l’terrain, c’est la course au néant

[Refrain]
Et maintenant, j’vais trop vite, j’peux plus m’arrêter
J’regarde le sang qui coule, le temps qui passe
C’est l’heure d’rembourser tout le bif qu’on t’a prêté
Ferme en partant, car dans mon cœur, y’a plus de place
Et maintenant, j’vais trop vite, j’peux plus m’arrêter
J’regarde le sang qui coule, le temps qui passe
C’est l’heure d’rembourser tout le bif qu’on t’a prêté
Je fume, puis j’ferme les yeux, et tout s’efface

[Couplet 2]
Toi, t’as des principes, peut pas t’évader
J’ai demandé au daron, il m’a dit : « C’est la vie »
On va miser les nôtres, comme dans l’Nevada
J’vois la mienne comme un Palestinien qui voit Tel-Aviv
On respecte que nous-mêmes, on joue pas à ces jeux
À coups de peines de placard, là, ton frère s’assagit
Des embrouilles de merde, les tieks sont assiégés
Une arme à feu sous le siège passager
Le flingue qui va t’faire sort du bas d’un anorak
Ça dort Panamera, mais tu voudrais qu’on dose ?
C’est pas que j’aime pas l’homme, mais j’suis paranoïaque
C’est quand j’suis broliqué que tu voudrais qu’on cause
Ça fait détale, mais pense qu’à traîner
Quand elle t’connaîtra, elle voudra t’aimer
Mais pour l’instant, bah t’es sur l’terrain
Ouais, t’es sur l’terrain ou devant la télé
Quand j’parle de ma vie, j’suis en surtension
Négocie pas l’tarot, on fait pas demi-tour
Tu fais l’fou, j’te laisse dans le doute comme un point d’suspension
Et on vient t’fumer skred comme la BAC de nuit
Regarde par la fenêtre, y a des barbelés, loin des barres de rire
Le bonheur, t’as compris qu’il tarderait
Et qu’tout se démode comme du Burberry
[Pré-refrain]
Alors on va saigner, évidemment
Jusqu’à c’que cette putain d’lumière s’éteigne
Et que j’retourne à ma vie d’avant
Et j’écris sous les : «Han, tu crois qu’tu pèses ? T’es fou, t’es rien»
Petit, on foutait rien, et sur l’terrain, c’est la course au néant

[Refrain]
Et maintenant, j’vais trop vite, j’peux plus m’arrêter
J’regarde le sang qui coule, le temps qui passe
C’est l’heure d’rembourser tout le bif qu’on t’a prêté
Ferme en partant, car dans mon cœur, y’a plus de place
Et maintenant, j’vais trop vite, j’peux plus m’arrêter
J’regarde le sang qui coule, le temps qui passe
C’est l’heure d’rembourser tout le bif qu’on t’a prêté
Je fume, puis j’ferme les yeux, et tout s’efface