Falcko
Billy II
[Refrain]
I'm a gangster
XXX

[Couplet 1]
Et non Billy n’est pas mort, et c’est toujours un p’tit con
Domicilié à Barcelone, Breitling, valises Louis Vuitton
Hôtel 5 étoiles, toujours amoureux des bagnoles
Class S toutes options, intérieur cuir, plaques espagnoles
Il aime sa daronne, parfois pense à l’appeler
Mais son cœur est dans une boite, un soir a jeté la clé
Il avait ses potes, sa mère, sa meuf à deux pas
A préféré quitter Paris et ces michetoneuses à deux balles
Pour l’instant sa vie tout roule, un soir ca démarrera plus
Mais ça Billy s’en bat les couilles, passe ses nuits dans des bars à putes
Poto c’est pas une vie, et ça moi-même je te l’accorde
On sait ce que c’est de dormir avec un pompe derrière sa porte
Billy dort chez des meufs, mais souvent n’y reste pas
Le temps c’est de l’argent, il veut le salaire d’Iniesta
Susceptible et parano comme ces connards de Marin’s
Parle mal, il te refait la déco de ton pull bleu marine

[Refrain]

[Couplet 2]
Toujours le sourire aux lèvres, dans son cœur c’est la pénombre
Appelle le concessionnaire de Mercedes par son prénom
Si tu comptais l’embrouiller, un conseil : repars à ta place
Billy blanchit son gent-ar à l’arrière d’un bar à tapas
Il sait que la chance vient et sans prévenir fout le camp
Tribune présidentielle, match en direct du Nou Camp
Si tu prends le pack Business, sache que la haine est offerte
Billy vit de billets de 500 E, pas d’amour et d’eau fraîche
N’a peur de rien, fumée noir dans les poumons
Billy est un peu comme l’hiver, arrive et refroidit tout le monde
Il dort avec un pompe, s’en bat les couilles que tu le crois sec
Pousse pas la fonte, Décembre en Thaïlande, Juillet sur la croisette
Billy s’embrouille souvent pour un wesh ou pour un yo
Sait qu’il ne mourra pas de vieillesse un soir sur un Yacht
Deux années ont passé mais sur Paris ça parle de lui
Normal qu’on t’oublie as-p, tu te barres avec 24 kilos de weed
[Refrain]

[Couplet 3]
Il n’y a que les montagnes qui n’se croisent pas et ça Billy l’a apprit
S’est fait cramé lors d’une transac’ à Barcelone au mois d’avril
Quand l’image d’une douille te hante, généralement elle te laisse pas
Un ancien gravon de chez lui l’a car-tri un soir en Espagne
Dans ce biz tu fais confiance ? Logiquement tous te baisent
La vengeance un bla bla enfin bref tout se paie
Billy court à son gamos, l’idée parait pas trop mal
S’en suit une putain de course poursuite sur l’avenue Diagonal
Pour survivre il faut des couilles, passer au feu rouge c’est canon
Sauf quand ton Mercedes black se fait percuter par un camion
Un soir tu respires, t’es en vie et puis dead
Le 9 avril, Billy s’est pris deux balles dans l’appuie-tête

[Refrain]