Grand Corps Malade
Urbaine poésie
[Refrain: Toma]
C'est pas grave, tu sais ma peau n'est pas si fragile
C'est pas grave, c'est pas nos vies qu'on a rendu faciles
C'est pas grave, on sera quand même les princes de la ville
Leur dire "C'est pas grave" à découvert, même en terrain hostile
[Couplet 1: Rim'K]
L'histoire de l'amour et la haine qui co-habitent
J'ai trouvé la formule mathématique pour le bohneur
De la foie plus de l'espoir multiplié par de l'amour et de la sincérité ça donne beaucoup d'coeur
Tout est grave, rien n'est grave, urbaine poésie
J'ai perdu la maîtrise, j'ai les yeux qui brillent, ma plume est triste
J'suis incompris, si on prie, qu'on partage des sourires des fous rires
C'est comme si j'avais gagné tous les grands prix
Cette impression d'être toujours en retard
D'avoir d'l'agressivité dans le regard
La défaite est un fruit amer, fini le temps des échecs
Les expériences difficiles nous ont toutes éméchés
Toutes les bonnes actions même les plus petites sont bonnes à prendre
Construire pour nos petits nous rendra grands
J'suis dans un combat social, j'ai des pensées spatiales
Je sais c'que c'est d'être seul, et d'avoir les mains sales
[Refrain: Toma]
[Couplet 2: Toma]
J'ai pas d'chance aux jeux, pas d'chance en amour
Y'a pas de roses, ni de bleus
Que du gris en bas des tours mais c'est pas grave
Y'a le monde qui reste sourd et puis qui ferme les yeux
Me tue un peu plus plus chaque jour, mais c'est pas grave
On a pris de drôles de détour, il a fallu faire demi-tour
Y'a comme des bouchons sur la route, mais c'est pas grave
Y'a de l'écorce sur mon coeur, au pire j'espère des jours meilleurs
Au mieux ne plus avoir peur (peur)
[Couplet 3: Grand Corps Malade]
J'ai eu les mains liés, une enclume sur le dos, le vent en face
J'connais par coeur nos parcours, y'aura toujours des coups d'crasse
Face aux galères j'suis prévenu, j'me suis construis une armure
Moi j'prends tellement d'recul que j'suis souvent le dos contre le mur
M'apitoyer c'est comme les baggys : c'est pas vraiment mon style !
Et tu m'entendras m'plaindre une fois par année bissextile
J'ai pas l'temps faut qu'j'avance, ça j'l'ai compris depuis le berceau
Il faut qu'je laisse une empreinte, c'est c'que j'viens d'faire sur c'morceau
[Refrain: Toma]