[Intro : Furax Barbarossa]
On vient vous annoncer la nouvelle, elle était attendue
Elle est mauvaise, cette nuit, des cris, les as-tu entendus ?
Le rap français est mort, il s'est casser les vertèbres
Pas parce qu'il faisait de l'or, nan, parce qu'il fallait les faire taire
[Couplet 1 : Furax Barbarossa]
Il parle plus, je n'entends que mes gars, mes crapules
Un rap pour les gros, gras, trapus
Je pouvais plus rester sur ma chaise, toi t'es mignon
La machine cachée sous ma chair me dit achève ces guignols
C'est sur, Il fallait faire un geste pour voir des déçus
J'ai mesuré l'impacte de mes propos et leurs blessures
Le luxe, le cul et la coke c'est ton bac à sable
Quand tu parlera de tes putes, moi je te dirais comment va Gaza ?
J'ai lâche le son, que les braves estiment
Je t’avertis, ne m'parle pas de la Palestine en tenue d'travesti, c'est pas un ego-trip de plus
Puisque la rue m'a nourris, J'suis pas un Mc mais un gros fils de pute
Moi, je n'ai que ma voix amer de mon vécu
Toi, tu crois faire la loi mais la Warner t'fait l'cul
Cette nuit ta musique est tombée, plombée pour la légende
Barbe rousse, tu connaissais que l'bon mais v'là l'méchant
[Refrain]
Puisque le rap n'exhausse plus mes rêves
Marche a nos côtés, mais cette dernière sera funéraire
Jour de deuil, c'est la fin du sablier
Mettez les femmes en noir, que le défunt soit déshabillé
Puisque le rap n'est plus ce qu'il était
Si tu marche à nos côtes c'est qu'il est dead
Jour de deuil, allez, que les hommes portent la boîte
Qu'ils pleurent en silence car leur douleur apporte de la poisse
[Couplet 2 : Reda la pire des races]
T'es dans la merde, t'as voulu ouer-j tu va regretter ta mère
Ton rap manque de respect, le mien a manqué de t'arracher la tête
Guette, y'a pas de bling-bling là où mon bic fait des victimes
J'ai violé cette pétasse dont le mac s'appelle Guilty
Crise d’hystérie et barre de rire, v'là la base du disque
Une arme de guerre entre la trachée et la carotide
Fils, on mâche la rime, depuis môme créé le carnage
Flow kalash' sur une basse et le beat devient un casse-dalle
Tu t'croyais paré à tout ? Pouvoir ouvrir ta gueule
Faire ta mijaurée au mic alors que l'album annonce ton deuil
Toi t'as toujours rien compris et j'peux pas t'y contrainte, t'oublie
Qu'on a rien à perdre et même a 10 contre 1 on t'plie
Barbarie, adepte du trackjacking, de la sale jacte et du Jack Da' et des fight party
J'prends parti pour que le hip-hop crève et que ce greffe dans les esprits, les 10 lettres de ma patrie
[Refrain]
Puisque le rap n'exhausse plus mes rêves
Marche a nos côtés, mais cette dernière sera funéraire
Jour de deuil, c'est la fin du sablier
Mettez les femmes en noir, que le défunt soit déshabillé
Puisque le rap n'est plus ce qu'il était
Si tu marche à nos côtes c'est qu'il est dead
Jour de deuil, allez, que les hommes portent la boîte
Qu'ils pleurent en silence car leur douleur apporte de la poisse
[Couplet 3 : Furax Barbarossa & Reda la pire des races]
A trop vouloir briller, filles et tas d'billets
On tombe vite sur un os ou deux pour finir éparpiller
Oui j'avoue, on l'a fait cesser d'causer, mate ton rap
Assassiner par l'opposé de deux hommes adorables
Un sale vorace, un barbu et pas d'morale
Ça frappe oralement et t’allonge en un quart de round
Rends toi a l'évidence, funeste est la session
Et peu auront cette chance de ne pas plier sous la pression
Tu t'inquiète pour sa condition, mais l'atmosphère pue
Il est sous terre en décomposition, mec ne le cherche plus
Voilà de *** des obsèques, un gros son, écoute ça va
Signé Polychrome 7 garçon, aka coup d'savate
Le doute s'abat, les basses grondent et mes gars s'en battent
Le crew d'batards fait son taff à chaque freestyle
Le but c'est faire la diff' dans les normes
Note date et terme du deal car ton hip-hop est mort, fils
[Refrain]
Puisque le rap n'exhausse plus mes rêves
Marche a nos côtés, mais cette dernière sera funéraire
Jour de deuil, c'est la fin du sablier
Mettez les femmes en noir, que le défunt soit déshabillé
Puisque le rap n'est plus ce qu'il était
Si tu marche à nos côtes c'est qu'il est dead
Jour de deuil, allez, que les hommes portent la boîte
Qu'ils pleurent en silence car leur douleur apporte de la poisse