Ikaz Boi
Les étoiles
[Couplet 1]
D'abord je commence quand elles s'alignent et gamberge la nuit
Sur mes chances et j'enseigne pendant qu'ils enchaînent la weed
Jusqu'à avoir le ciel comme décor avec de vrais torts
Et les pieds dans la merde pour nager dans les nuages sans effort
Qui gouverne et qui croire ?
J'suis comme une guerre stratégique mais ouverte donc je bouleverse l'histoire
J'suis couvert comme celles qui portent le voile, décalage avec l'Etat laïc
Je vois le RSA comme l'euthanasie
Et pire encore, rime en or, j'prie encore, vis sans drogue
Sans tes billets, être philanthrope, brillant comme
Celle que je rêvais d'être
Visant l'avenir de ma fenêtre, puis le rap assassina ma jeunesse
Mais je compris que j'étais un prince le jour où j'ai touché un mic
Une évidence : suprématie contre résistance
Tellement d'avance j'ai vu les pyramides en chantier
Tellement d'avance j'ai vu naître celle qui m'a enfanté, Vee

[Refrain]
Et j't'emmène marcher sur les traces de mon parcours futur
Sans cicatrice mais nos vies elles parcourent l'usure
Esquive le désespoir, pense à vivre libre
Écris mes idées pour briller plus près des étoiles
Évite le désespoir, vivre plus près des étoiles
Et rythme mes espoirs, filant brute comme mes étoiles
On est éteints depuis jeunes, j'suis l'étincelle qu'ils veulent
Je suis l'or de l'art, prie pour que mes ratures me sortent de là
[Couplet 2]
Y'a pas une rime que je ne visite, j'suis le jeune Veezir
Tension palpable comme un keuf avec un gun visible
Je bluffe, j'irrite
Pas thug mais mes schémas rythmiques imposent le respect Comme une sœur timide face à un videur sinistre
J'mélange les couleurs, échange les douleurs
Référence comme les pages jaunes
Discrimine comme l'étoile jaune
J'avais déjà l'allure du génie sur mes photos de classe
Tu veux voir l'avenir de ce pays ? Prends une photo de moi
Ils disent que la vie est pénible dans mes propos mais veulent quand même poser avec Vee
Comme s'il était photographe
Les flashs repassent, entassent les actions
Tu me compares, mais on ne mélange pas les comètes et les avions
Je m'excuse d'être intelligent quand l'art domine
Quand les autres ne pensent qu'au liquide comme un alcoolique
J'ai presque plus de larme, n'efface plus de joie
Ouvre grand les yeux, les étoiles ne passent qu'une fois

[Refrain]